Quelques jours avant l’annonce du nouveau dispositif militaire français au Sahel, Emmanuel Macron réunira les dirigeants de plusieurs pays partenaires ce mercredi 16 février 2022. La réunion aura lieu à l’Élysée.
Le président français Emmanuel Macron va réunir ce mercredi 16 février au soir « des chefs d’État de pays partenaires » à l’Élysée pour discuter de la présence française au Sahel, en particulier au Mali, dans la lutte contre le terrorisme, a annoncé ce mardi 15 février 2022, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Le nouveau dispositif français au Mali bientôt présenté
Des annonces « seront faites ensuite rapidement », a-t-il ajouté, alors que la France doit présenter cette semaine les contours de son futur dispositif militaire régional.
Le statu quo n’est « pas possible dans un contexte très dégradé au Mali, avec la prise de pouvoir par une junte, le refus d’appliquer un calendrier de retour à l’ordre démocratique qui avait pourtant été annoncé et le recours à une milice privée russe », a souligné Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres.
« Ce n’est pas un sujet franco-malien », « nous avons européanisé notre présence au Sahel avec l’appui d’une dizaine de pays européens qui sont venus nous rejoindre », « c’est dans ce travail de concertation avec tous ses partenaires que les décisions doivent être prises », a-t-il ajouté.
Il y aura ainsi « une réunion demain (mercredi) soir à l’Élysée » avec le président de la République Emmanuel Macron « et les chefs d’État des pays partenaires de notre présence au Sahel dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il précisé.
Fin de l’opération Barkhane
Selon plusieurs sources concordantes, le président Emmanuel Macron doit annoncer mercredi soir ou jeudi un retrait du Mali des forces françaises de l’opération antidjihadiste au Sahel Barkhane, en marge d’un sommet Union européenne – Union africaine prévu à Bruxelles.
Symbole d’une Europe de la défense chère au président français, le groupement européen de forces spéciales Takuba, initié par Paris en 2020 pour partager le fardeau sécuritaire, devrait également quitter le pays.