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Mali : A deux ans des élections, le camp d’IBK s’effrite de plus en plus

IBK connait en ce moment une vague de défection qui risque de compromettre sa fin de mandat, voire sa réélection. Après le retrait de l’ADP-Maliba de la majorité, des députés du RPM quittent également le navire présidentiel.

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Des députés lâchent IBK en plein mandat

Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) est actuellement dans la tourmente. En effet, plusieurs anciens soutiens du président malien l’ont abandonné en chemin, alors que la prochaine présidentielle point à l’horizon. Quatre députés du RPM, le parti présidentiel, viennent de quitter, sans coup férir, le parti créé par le président. Ainsi qu’ils en donnent eux-même les raisons : « Nous avions rejoint le Rassemblement pour le Mali (RPM) dans l’espoir de changer le quotidien de nos compatriotes et de leur proposer un projet clair et cohérent qui permettrait d’assurer un développement socio-économique durable à notre pays, le Mali. » Pour eux, les trois années d’exercice ont démontré que le chef d’État n’est pas à la hauteur de la tâche.

Kalilou Ouattara, Soïba Coulibaly, Mamadou Doumbia et Bakary Diarra constituent le quatuor de démissionnaires. Ils emboitent ainsi le pas à Aliou Diallo et Amadou Thiam de l’ADP-Maliba, de même que le député Oumar Mariko. Toutes ces personnes faisaient partie de la majorité présidentielle, car elles avaient fortement contribué à l’élection deKankeletigui en 2013. Visiblement déçus de sa gestion de la crise malienne et du chômage galopant, ils lui ont retiré leur confiance. La quasi-totalité des démissionnaires a décidé de former une nouvelle coalition de l’opposition afin de déboulonner l’ancien allié.

La présidentielle de 2018 approche à grands pas et les potentiels candidats ont déjà commencé leurs opérations de charme envers les électeurs. Les multiples retraits du camp présidentiel pourraient s’expliquer également par ce fait. En l’état actuel des choses, le président Kéita ne serait-il pas en difficulté, au point d’être totalement dans l’incertitude quant à sa réélection ? Quoi qu’il en soit, les élections de 2018 arrivent dans deux ans et d’ici là, beaucoup d’eau pourrait couler sous le pont.

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