Des “progrès” ont été réalisés au Mali dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation dans ce pays, issu du processus d’Alger, selon un rapport sur l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, présenté lors du 32ème sommet de l’Union africaine (UA) dont les travaux se poursuivent lundi à Addis-Abeba.
“La situation politique au Mali continue à être dominée par la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger”, ajoute le rapport présenté par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Dans ce contexte, “des progrès ont été réalisés dans le cadre de la mise en œuvre dudit Accord avec notamment l’approbation, le 22 novembre 2018, par l’Assemblée nationale malienne du projet de loi qui proroge de six mois le mandat des parlementaires et qui ouvre la voie à l’adoption de réformes institutionnelles et constitutionnelles préconisées par l’Accord notamment la poursuite du processus électoral”, note le rapport, rappelant que des élections présidentielles “se sont respectivement tenues le 29 juillet et le 12 août et que le Président sortant a été réélu par 67% des votants”.
Cependant, “d’importants défis restent à relever dans cet important processus, dont la mise en œuvre de la nouvelle architecture institutionnelle et constitutionnelle du pays qui a été retardée notamment par le report de la révision constitutionnelle, l’intensification des attaques terroristes et des assassinats et les violences intercommunautaires”, relève le document.
“En dépit du nombre important des victimes, il n’y a à ce jour aucune initiative pertinente tant au centre qu’à l’est pour mettre fin aux affrontements intercommunautaires”, déplore le Conseil de paix et de sécurité, qui souligne que les parties à l’Accord “poursuivent leurs consultations en vue de régler les questions en suspens dans le cadre de la mise en œuvre de celui-ci”.
Radio Algérienne