Un Casque bleu burkinabè est décédé de ses blessures à la suite de l’attaque d’une patrouille ce vendredi dans le nord du Mali, portant le bilan à deux morts, a annoncé le porte-parole de l’ONU ce lundi 12 décembre.
«L’un de nos collègues est décédé des suites de ses blessures, il est décédé hier (dimanche) après avoir reçu des soins médicaux à Dakar, au Sénégal», a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, adressant ses «condoléances» à la famille et au gouvernement du Burkina Faso.
«Une attaque complexe»
La mission de l’ONU au Mali (Minusma) avait annoncé ce vendredi qu’une patrouille avait été «la cible d’une attaque complexe» près de Ber, dans la région de Tombouctou, où elle avait d’abord heurté une mine avant d’essuyer des tirs. Un Casque bleu faisant partie du contingent burkinabè avait été tué et huit autres gravement blessés. Deux des sept autres blessés ont pu sortir de l’hôpital, a précisé Stéphane Dujarric ce lundi.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une crise sécuritaire profonde partie du nord et qui s’est propagée au centre du pays et au Burkina Faso et au Niger voisins. Il est livré aux exactions des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique, mais aussi aux violences des groupes proclamés d’autodéfense, des bandits et même des forces régulières. La Minusma, avec environ 12.000 soldats déployés, est une cible privilégiée des djihadistes qui visent la présence étrangère et les symboles de l’État.
Source : Le Figaro avec AFP