Dès son arrivée en Mauritanie, la délégation malienne s’est dirigée à son hôtel situé au centre-ville de la capitale. Rapide réunion de cadrage et direction le ministère mauritanien des Affaires étrangères où vont se dérouler les différents entretiens.
Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et chef de la délégation malienne a tout de suite voulu décrisper l’atmosphère : « Le peuple malien n’est pas l’ennemi du peuple mauritanien. Le peuple mauritanien n’est pas l’ennemi du peuple malien. Notre ennemi, c’est le terrorisme. »
Commission d’enquête et patrouilles conjointes
Au cours des échanges à Nouakchott, chaque parti a donné sa version sur la dernière disparition de plusieurs civils mauritaniens à la frontière entre les deux pays. « Notre armée nationale malienne n’est pas impliquée dans ces événements, affirme du côté malien, Abdoulaye Diop. Il est vrai qu’il y a des versions contradictoires. C’est pour ça que cette commission est mise en place. C’est pour pouvoir éclaircir la situation. »
La commission d’enquête mixte ira sur le terrain, mènera les investigations pour le triomphe de la vérité. Sur une précédente affaire ayant entraîné la mort de sept civils mauritaniens, toujours à la frontière entre les deux pays, le Mali s’engage également à mettre à la disposition de son voisin les résultats d’une enquête. Et pour renforcer la confiance, militaires maliens et mauritaniens vont organiser ensembles des patrouilles la zone frontalière.
Source: RFI