Présent au Qatar Africa Business Forum, qui s’est tenu en mars dernier, Choguel Maïga, Premier ministre du Mali, jouait la carte « des mines d’or », « des réserves de gaz », de « la diversification des partenariats » et de « la stabilité sécuritaire progressive » pour attirer les investisseurs étrangers. Un crédo adopté, deux mois plus tard, par Lamine Seydou Traoré, ministre malien des Mines et de l’Énergie, à l’occasion du Mining Indaba, la grand-messe de l’industrie minière organisée au Cap. Se voulant rassurant à l’intention des investisseurs, qui ont levé le pied dans son pays après l’embargo ouest-africain imposé après la prise du pouvoir à Bamako par la junte militaire emmenée par Assimi Goïta, le ministre les a priés de venir contribuer à la valorisation des ressources en hydrocarbures de son pays.
Réunis à Bamako, les membres du gouvernement malien sont unanimes : pour le pétrole, le gaz ou encore l’hydrogène, l’exploitation se fera désormais via des contrats de partage de production. Mais si le potentiel y est, les campagnes d’exploration se font rares.
JA