L’Algérie entend de nouveau jouer les médiateurs au Mali. Sa stratégie : sortir la junte au pouvoir de son isolement, tout en plaidant pour une transition courte.
L’arrivée des « musiciens » de la compagnie militaire privée russe Wagner au Mali fin décembre et le début de leur déploiement en janvier sont au cœur des préoccupations des protagonistes traditionnels du dossier malien.
L’événement a sans aucun doute été discuté lors de la discrète et rapide visite à Alger fin novembre de Frédéric Bontems, envoyé spécial pour le Sahel du ministère français des Affaires étrangères.
MEZZO VOCE, CERTAINS À ALGER CONFIENT LEURS INQUIÉTUDES SUR LA MONTÉE EN PUISSANCE DE WAGNER
La France reproche à l’Algérie de laisser faire et de ne pas s’opposer publiquement à l’arrivée de cet intrus dans les affaires maliennes, comme l’ont fait les pays du G5 Sahel ou l’Allemagne. Sur ce point l’Algérie ne répond pas – la Russie reste un partenaire stratégique –, mais n’en pense pas moins.
Une menace pour les alliés d’Alger
Source : Jeune Afrique