Le Ghana invite les pays de la CEDEAO à s’unir autour du Mali et du Burkina-Faso pour contrecarrer les activités terroristes de sorte à garantir la paix dans la sous-région.
Dans cette perspective le ministre ghanéen de la Défense, l’honorable Dominic Nitiwul, a appelé les pays ouest africains à unir leurs forces pour parer à toute activité terroriste au Burkina Faso et au Mali.
S’adressant à une conférence de presse conjointe le 03 juillet à Accra entre les ministres de la Défense et des Affaires étrangères du Ghana et du Portugal à Accra, le ministre Nitiwul a déclaré que le Ghana devra collaborer avec ses homologues de la région pour s’assurer que la situation au Burkina Faso et au Mali ne dégénère pas.
Le ministre de la Défense a d’abord plaidé que « Nous ne devons pas laisser ces deux pays à leur sort » avant de déclarer que les pays de la sous-région doivent être prêts à assumer la responsabilité de faire en sorte que la paix revienne au Burkina Faso, au Mali au moment où les Nations Unies ont décidé de retirer leurs opérations de maintien de la paix en décembre 2023.
Nitiwul a noté que le terrorisme est l’une des menaces auxquelles le pays est confronté, en particulier dans la partie nord.
Quant au plan de sa sécurité, l’officiel ghanéen a expliqué que le gouvernement a mis en place des mesures fortes pour s’assurer que le pays soit en mesure de réagir et de parer à toute attaque terroriste. Il a souligné que le Ghana n’a subi aucune attaque terroriste et a justifié que cela s’explique par le fait que le pays a mis en place « des mesures plus fortes pour parer à de telles attaques ».
Pour sa part, le Portugal par le bais de son ministre de la Défense, Mme Helena Carrieras, a promis le soutien de son pays à l’Initiative d’Accra pour lutter contre le terrorisme et les activités extrémistes violentes dans la sous-région ouest-africaine afin de rétablir la normalité dans les pays touchés par les activités des terroristes.
Bien avant cette rencontre et souhait émis par le Ghana, rappelons que le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé le 30 juin dernier la fin au mandat de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA). La mission onusienne devra achever son retrait le 31 décembre 2023 après dix ans de présence dans le pays.
L’Armée malienne devra assurer la sécurité et la protection du territoire nationale et combattre les groupes terroristes qui tentent de mettre en danger l’unicité du pays.
Source: koaci