L’ancienne présidente du Malawi, Joyce Banda, rentrera chez elle samedi, après avoir passé plus de trois ans en exil volontaire en raison d’allégations de corruption, a déclaré lundi, un porte-parole de son parti politique.

« C’est vrai. Je peux confirmer à nos partisans et aux Malawites que l’ancienne présidente du pays, Joyce Banda rentre au pays samedi », a déclaré Nowa Chimpeni à la radio locale Zodiak.

L’affaire du « Cashgate », un scandale de corruption dans lequel des hauts fonctionnaires avaient détourné des millions de dollars des coffres de l’Etat, a éclaté en 2013, alors qu’elle était présidente.

Faisant face à des allégations d’abus de pouvoir et de blanchiment d’argent, elle a quitté le pays.

VOA rapporte qu’en juillet 2017, la police avait émis un mandat d’arrêt contre Banda, affirmant qu’il y avait des preuves incroyables de son implication dans le scandale « Cashgate ». Mais au début de cette année, le Bureau de lutte contre la corruption a déclaré qu’il n’avait aucune preuve solide contre elle.

A la suite de ce scandale, Joyce Banda, première femme présidente du Malawi, avait perdu les élections en 2014 et a cédé sa place à Peter Mutharika. En outre, de nombreux pays étrangers avaient retiré leur aide au pays, une décision désastreuse pour le Malawi dont le budget dépend à 40% de l’aide étrangère.

Depuis son exil, Joyce Banda vit aux États-Unis.

Afrikmag