A quelques jours de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les journalistes de la presse présidentielle sont inquiets. L’équipe du président élu n’exclut pas, en effet, de supprimer la salle de presse et avec elle, la présence permanente de la presse dans le Saint des saints. L’Association de la presse présidentielle suit le président des Etats-Unis depuis la fin du XIXe siècle, dans un souci de transparence.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Donald Trump ne fait pas mystère de son hostilité envers les médias. Sa dernière conférence de presse en a été l’illustration, lorsqu’un journaliste de la chaîne CNN a été empêché de poser une question et menacé d’expulsion.
Au lendemain de cet incident, le futur secrétaire général de la Maison Blanche annonçait qu’il réfléchissait à une délocalisation de la salle de presse présidentielle. La raison officielle est l’exigüité des locaux : 50 places assises, où les journalistes s’entassent pour le point quotidien. Mais ce qui ressemble à une inconfortable salle de classe présente un avantage évident : elle se situe dans l’aile ouest de la Maison Blanche, à deux pas du bureau du porte-parole, tout aussi mal installé.
L’équipe Trump ne cache pas son désir d’élargir le panel afin de faire entrer dans le Saint des saints une presse plus favorable, comme certains sites et blogueurs acquis à la cause Trump.
Toutefois devant le tollé, les conseillers affirment que rien n’est décidé. La salle de presse restera peut-être dans l’aile ouest, mais les points quotidiens seraient déplacés pour pouvoir accommoder les nouveaux venus
Source: rfi
