Les allocations budgétaires du district de Bamako étaient au cœur d’échanges organisés par le Groupe de suivi budgétaire et de nombreux acteurs de la société civile le 28 septembre. Le budget est un outil essentiel du développement et devrait être bien fait et contrôlé avec le concours de la société civile.
Initié par l’USAID en partenariat avec le gouvernement du Mali et mis en œuvre par Tetratech ARD, SNGP (Sub-National Governance Program) a pour finalité le renforcement des services de base de qualité pour les populations qui a leur tour feront plus confiance aux gouvernements centraux, régionaux et locaux.
Selon Issa Imhasse, représentant Tetratech, le programme de gouvernance locale est une initiative du gouvernement malien.
La rencontre, expliquent les organisateurs, est un espace qui facile l’échange entre les acteurs et renforce la bonne gouvernance locale. Le SNGP est composé de trois composantes et tient compte d’une approche intégrée du genre dans ses activités.
La composante 1 : renforcement national et régional de la gestion des finances publiques. Elle vise à renforcer à renforcer les systèmes de finances publiques du Mali. Mieux, elle apportera des assistantes techniques aux CADD des ministères chargés de l’Economie et des finances, de la Santé, de l’Education ainsi qu’aux ADR dans les 8 premières régions du Mali en fonction de la situation sécuritaire.
La composante 2 porte sur l’Amélioration de la communication entre le gouvernement national, régional et la société civile. Elle appuiera une coordination intergouvernementale dynamique et une large diffusion de l’information budgétaire transparente pour créer des mécanismes de responsabilisation sociale informels conduisant à une plus grande sensibilisation de la société civile pour que la décentralisation financière se réalise plus rapidement.
Quant à la composante 3, il s’agit du Renforcement du CGSP(Contrôle général des services publics). A en croire les organisateurs, cette composante facilitera la conduite par le CGSP des audits de performance et de conformité qui répondent aux normes international.
Soumaila T. Diarra
Source: Le Républicain