Le ministre des Affaires religieuses et des Cultes a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture de cet atelier. C’était en présence de Sidi Ali Ould Bagna, président local du Réseau des jeunes du G5-Sahel.
L’objectif principal de l’atelier régional de plaidoyer pour la régulation du discours religieux est de faire une large lecture des pays du G5-Sahel en termes d’expérience et surtout les actions menées dans les différents pays en matière de plaidoyer pour la régulation du discours religieux et de proposer des mécanismes pour plus d’efficacité.
Durant deux jours, les membres du Réseau des jeunes du pays du G5-Sahel, les leaders religieux, venant du Mali et dans les autres pays du G5-Sahel vont analyser l’environnement religieux des jeunes, produire et diffuser des messages sur la tolérance religieuse et initier un cadre d’échange entre les jeunes du G5-Sahel sur la question.
Selon Sidi Ali Ould Bagna, il est indispensable d’améliorer la réflexion afin de formuler des propositions sur la lutte contre l’extrémisme violent et permettre un plaidoyer sur la régulation du discours religieux : “De plus, afin de contrer la radicalisation, il est important de mieux informer les jeunes sur les préceptes du Coran et de la Bible pour les protéger contre toutes les formes de prosélytisme radical”.
Aux dires du président local, le rôle de la jeunesse est crucial dans la lutte contre l’extrémisme violent. Selon lui, il est plus que jamais crucial de promouvoir et de diffuser les valeurs, les attitudes et les comportements propices au dialogue, à la non-violence et au rapprochement des religions.
Notons que la tenue de cet atelier national avec la participation des acteurs du niveau sous-régional pour le plaidoyer la régulation du discours religieux au Sahel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du Réseau élaborée en avril 2017.
Y.Doumbia
L’Indicateur du Renouveau