Une quinzaine de journalistes ont participé à un atelier de formation sur le travail forcé et le recrutement équitable. L’atelier de formation s’est ouvert le 1 juin 2021 dans un hôtel de la place, et a été présidé par le directeur national du travail, Fassoum Coulibaly en présence de la vice-présidente de l’Association pour la consolidation de la paix, le développement, de la promotion et la protection des droits humains (temedt) Raïchatou Walet Altanata et du coordinateur national du projet de lutte contre l’esclavage et la discrimination (DRL) Ibrahima Cissé.
La formation de 3 jours était destinée à 15 journalistes de Bamako et des régions de Tombouctou et Ménaka. L’atelier qui a été initié par le Bureau international du travail (BIT), visait à inciter les journalistes sur la production et la diffusion de reportages et d’articles de presse sur le travail forcé dans le Mali.
Les zones concernées par les activités de cette initiative sont : Anderamboukane, Gossi et Ménaka. Le projet qui se déroulera entre 2 et 8 mois concerne les personnes victimes de l’esclavage, les agences gouvernementales et non gouvernementales ainsi que les chefs coutumières et religieuses.
Le coordinateur national du projet DRL, Ibrahima Cissé relate que l’atelier vise surtout à éveiller la conscience de tous les acteurs qui sont dans le domaine de la lutte contre l’esclavage et la discrimination liée à l’esclavage au Mali. Il en a profité l’occasion pour expliquer que son projet qui est DRL, vise à appuyer les efforts nationaux dans le combat contre l’esclavage.
Pour sa part, la vice-présidente de Temedt Raïchatou Walet Altanata raconte que son organisation a été créée en 2006 et qu’elle est la première association malienne des droits humains qui s’est qui donné comme objectif la lutte contre l’esclavage. Selon la vice-présidentes de Temedt l’esclavage se s’accroit depuis 2018 dans certaines localités de Kayes. Ces formes d’esclavage sont entre autre, la privation de l’usage des services sociaux, la destruction d’habitation ainsi que le retrait des terres de culture.
Quant au directeur national du travail Fassoun Coulibaly, il a salué le choix du thème de la formation qui traite l’actualité. Il explique ensuite que le partenariat avec les médias vise à augmenter le taux de prise de conscience de la lutte contre le travail forcé et les pratique abusives de recrutements. Il ajoute aussi que le BIT accompagne le Mali dans l’éradication du travail forcé et il renforce les capacités des organisations locales qui fournissent de l’assistance aux victimes.
Il termine son intervention en disait qu’il est convaincu que cette formation renforcera la capacité des journalistes dans la collecte de l’information sur toutes formes d’esclavage. Pour sa part il dit être disponible pour tout besoins.
Tioumbè Adeline Tolofoudié Stagiaire
Source: Journal le Pays- Mali