Les syndicats des magistrats (SAM et SYLIMA), en conférence de presse hier, ont affirmé détenir des informations sur la saisie des biens de certains leaders de l’UNTM par le Tribunal du Pôle économique pour enrichissement illicite. Toute chose qui serait un des motifs de la grève de 5 jours de la principale centrale syndicale, entamé, hier lundi, selon la synergie des syndicats de la magistrature.
Cibles de plusieurs attaques, suite à leurs agissements contre des citoyens pour « outrage à magistrat », le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) et le Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA) étaient face à la presse hier, comme annoncé la semaine dernière.
Après des explications sur le concept juridique « outrage à magistrat» diversement interprété, les syndicats ont réagi en outre sur des sorties des membres de l’UNTM, lesquels affirment que les magistrats ne sont pas assujettis aux déclarations des biens auprès de l’Office centrale de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), ainsi que des députés. En effet, les syndicalistes ont apporté leur contre vérité à cette affirmation.
Selon les responsables du SAM et SYLIMA, l’objectif de ses contre-vérités est de dénigrer les magistrats auprès des populations au nom desquelles ils rendent les décisions de justice.
Pour les syndicalistes, l’un des motifs valables de cette grève de l’UNTM serait le refus des autorités à faire voter la nouvelle loi modifiée de l’OCLEI pour pallier les poursuites des auteurs des crimes économiques commis avant l’installation de l’Office. Une loi qui devrait passer en principe ce mois de mai.
Aussi, ont-ils salué le travail remarquable de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), dirigé par un des leurs, Moumouni Guindo. Lire la suite sur aumali…
O.D.
Source: l’indicateur du renouveau