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Lutte contre le terrorisme : Paris rappelle IBK, à l’ordre !

A la demande de certains participants à la dernière conférence d’entente nationale, le président IBK envisage l’ouverture de discussions avec le chef terroriste, Iyad Ag Ghaly. Mais la France dont la liste des soldats tués, au Mali, vient de s’allonger, ne semble pas approuver cette option du président malien.  

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Au terme de la Conférence d’Entente Nationale, qui s’est achevée le week-end dernier, un certain nombre de recommandations ont été formulées en vue de poursuivre les échanges dans certains sens pour permettre de prendre en charge d’autres aspects de la crise malienne sur laquelle s’étaient, par exemple, greffées des revendications d’ordre religieuse. Parmi les recommandations formulées dans le rapport général de la rencontre, figurent la demande faite -et pratiquement acceptée par IBK-, d’ouvrir des discussions avec certains groupes armés (non signataires de l’accord d’Alger), notamment Ansar Dine, dont le chef, Iyad Ag Ghaly, fait peser toute sorte de menaces sur l’application de l’Accord de paix. Le président IBK envisageait répondre à cette recommandation, et se propose de l’inscrire parmi les questions pour lesquelles il se prépare à convoquer, selon ce qu’il a lui-même déclaré, un comité d’experts et de sages. Mais, la France, aujourd’hui engagée sur le front de la lutte contre le terrorisme, à travers l’Opération Barkhane, ne semble pas sur la même longueur d’onde que le président IBK. En visite dans notre pays, le 7 avril dernier, visite qui l’a conduit à Gao en compagnie de son homologue allemand, Jean Marc Ayraullt, le chef de la diplomatie française, a déclaré en des termes assez clairs, l’opposition de son pays à l’ouverture de discussions avec des gens peu fréquentables. «Nous sommes engagés dans un combat ; ce combat est sans ambiguïté ; c’est un combat contre le terrorisme et contre ceux qui se revendiquent du terrorisme», a déclaré M. Ayrault. «Dans ce combat il ne saurait y avoir de double mesure », enfonce le diplomate. Des affirmations (mises en garde ?) qui ont, semble t-il, contraint IBK à revoir sa copie, en abandonnant toute idée d’ouvrir des discussions avec Iyad Ag Ghaly, aujourd’hui inscrit sur une liste noire….des terroristes les plus recherchés.

 

La rédaction

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