Elle  ne se limite plus aux frontières du lointain Mali, un pays avec lequel, il ne partage le moindre mètre de frontière, mais au cœur de sa région, au Cameroun, au Nigéria et au Niger aussi, trois pays africains en proie aux Jihadistes de Boko Haram, désormais, branche africaine de L’EIL.

Engagée, déterminée, professionnelle jusqu’aux bouts des canons, remarquablement enthousiaste, elle a réussie une fois de plus à ramener l’espoir chez les populations des pays concernés. Boko Haram se cherche aujourd’hui, face à plus fort, à plus engager, à plus déterminer, une armée moralement remontée à bloc, face à la délinquance et à la barbarie. Interrogé par une chaine étrangère, un colonel de l’armée tchadienne, sur le front Nigeriano – Camerounais, disait samedi dernier, que la pieuvre de Boko- Haram, est une bande armée composée de vagabonds, délinquants détraqués, que son armée écrasera très bientôt. Saluée, adulée et décorée dans notre pays pour l’immensité de la tâche abattue et de son sacrifice désintéressée, l’on est aujourd’hui en droit d’interpeller l’UA et partant, l’ensemble de la communauté internationale, sur les bienfaits de cette armée. Mieux, de se poser la question de savoir, ce qu’il faut faire pour ce pays et son armée. Avant elle, à part les missions onusiennes au Congo, en Centrafrique, etc.., aucun pays africain n’avait réussi ce genre de dévouement avec autant de succès et de  satisfaction.
Avant ce pays là, c’était le géant nigérian qui s’y était essayé, au Liberia. La suite décevante et désastreuse est encore vivace dans tous les esprits.

L’Afrique, en tout cas, a désormais l’obligation de chanter et de danser le Janjo pour le TCHAD et son armée.
La Rédaction

source : La Nouvelle Patrie