“Nous devons impérativement renforcer les capacités de riposte de nos forces de défense et de sécurité face aux menaces asymétriques. Surtout celles liées au terrorisme”, a-t-il dit à l’ouverture des travaux de la troisième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

Si l’on en croit le président Sall, “dans la plupart des pays africains, les forces armées ne sont pas au point”.

“Ce n’est pas la faute des militaires. L’Afrique a connu une séquence d’ajustement structurel qui interdisait tout équipement dans le domaine”, a-t-il expliqué.

“Aujourd’hui, les Etats doivent faire des efforts internes d’abord pour mettre à niveau” les forces de défense et de sécurité. “Cela incombe à chaque pays”, a indiqué Macky Sall, selon qui cet effort doit porter “sur l’équipement et les hommes, naturellement sur les capacités d’entraînement” aussi.

Selon Macky Sall, pour combattre les terroristes, les forces de défense et de sécurité des pays africains doivent être davantage équipées et entraînées.

“Les terroristes ne sont pas des enfants de cœur. Ils sont bien organisés, ils disposent de moyens et de matériel” et s’inspirent de “modes d’action du plus rudimentaire au plus sophistiqué pour exécuter leurs basses besognes”, a fait valoir le président sénégalais.

“Seules des forces de défense et de sécurité formées, équipées et entraînées pourraient être à la hauteur des menaces et faire face” au phénomène du terrorisme, a-t-il soutenu.

Il a souligné que cette même stratégie doit être en œuvre dans les situations militaires relevant du maintien de la paix, a indiqué Macky Sall, évoquant le bilan “très lourd des opérations” conduites au Mali par exemple.