Le monde célèbre ce lundi 11 septembre la journée mondiale de lutte contre le terrorisme. Elle intervient au Mali alors que le pays fait face à une résurgence des attaques terroristes.
Depuis plus d’une décennie le Mali mène une guerre contre le terrorisme. Une guerre coûteuse en moyens humains, matériels et financier. Pour l’association « Union Dogons-Peuls et voisins du Mali », il faut une synergie d’actions militaires et politiques pour venir à bout du terrorisme au Mali.
Pour Alfousseyni Guindo, membre de l’association, « il convient vraiment d’asseoir une bonne politique de gouvernance pouvant empêcher les actes qui poussent les gens à commettre des terreurs ou de crime. En plus, il faudrait penser à améliorer les conditions de vie des gens ». M. Guindo préconise l’option du dialogue et de négociation, en plus de l’option militaire.
Déradicaliser ceux qui peuvent l’être
Cet avis est aussi partagé par les responsables de l’organisation non gouvernementale G-VIVE de Mopti. Abba Kassambara en est le président. « Ce qui sont là-dans pour des faits économiques, faire en sorte que ceux-ci soient socialement et économiquement réinsérés. Et ceux qui y sont pour des motifs sociaux, qu’ils soient socialement reconnus. Et ceux qui sont là-dans pour des convictions religieuses, puissent recevoir des messages réels dans la bonne interprétation des textes religieux», conseille Abba Kassambara qui ajoute que tout le reste qui n’est pas ce cadre, doit être combattu.
Il faut rappeler que depuis 2012, le Mali combat les groupes terroristes. Cela, suite à l’invasion du nord du pays par des groupes séparatistes et jihadistes. De nombreuses organisations terroristes attaquent régulièrement les forces armées et les populations civiles.
Studio Tamani