En partenariat avec le conseil communal de la jeunesse de la commune VI, de l’Association pour l’Environnement, l’Assainissement et pour un Meilleur cadre de vie AMAVEC, l’Elite West Africa (EWA-Mali) a organisé une journée de reboisement dans la cour du complexe scolaire Marie Auxiliatrice de Niamana. Placée sous le signe « Un Élite, un arbre », cette activité s’est déroulée en présence des représentants de la direction régionale des Eaux et Forêts, de la mairie et des autorités traditionnelles de Niamana.
Au total, c’est une centaine d’arbres qui ont été plantés dans la cour du complexe scolaire Marie Auxiliatrice par un consortium de jeunes de l’Elite West Africa (EWA-Mali), l’Association pour l’environnement, l’Assainissement et pour un Meilleur cadre de vie AMAVEC et le conseil communal de la jeunesse de la commune VI. Le choix du complexe scolaire Marie Auxiliatrice n’est pas fortuit. Selon les indicateurs, il se justifie par le niveau d’engagement de la direction, enseignants et élèves dans l’éducation à l’écocitoyenneté. Pour cela, « les arbres ainsi plantés ne manqueront pas de suivi » estiment les organisateurs.
Si le représentant du Maire, le maire délégué Daouda Koné trouve que c’est une action qui redonne vie à cette école, le représentant de la direction nationale des Eaux et Forêts, le commandant Yirabo Dakouo va plus loin. Il cite beaucoup d’avantages de la plantation d’arbres en général, et de l’arbre en particulier. Il s’agit notamment de sa fonction sociale, économique et écologique. L’arbre, selon lui, est important pour l’homme sur tous les plans. En plus de son utilisation comme charbon de bois, le forestier a cité d’autres avantages économiques, écologiques, dans la lutte contre le changement climatique, voire thérapeutiques. Selon lui, c’est un éveil de conscience que la population, surtout civile, ait la conscience de l’importance que joue l’arbre dans la vie de l’homme. « Nous sommes en voie d’atteindre nos objectifs » s’est-il réjoui.
En effet la Coordinatrice de l’Elite West Africa (EWA) Mali, Aissata Bocoum rappellera que l’initiative de la présente journée de reboisement « un Elite, un arbre, du consortium Ewa Mali, AMAVEC et le CCJ CVI a pour objectif « de contribuer à la restauration de nos écosystèmes, mais aussi inciter la jeune génération à une prise de conscience afin de minimiser les effets du changement climatique ». Elle a vivement remercié le partenaire, la commission de la Cédéao au Mali pour avoir permis la réalisation de cette activité.
Pour sa part, la présidente de l’Association pour l’Environnement, l’Assainissement et pour un Meilleur cadre de vie (AMAVEC), Mme Helene Argidame a souligné une activité exceptionnelle d’écocitoyenneté. Car selon elle, « l’heure est grave et on ne doit pas croisés les bras face au danger ». Pour cela, elle a exhorté de restaurer l’écosystème très longtemps exploité et dépouillé par des mauvaises pratiques des hommes qui sont sensés la protéger. D’ailleurs, c’est cette même situation qui inspiré selon elle, la création de AMAVEC afin d’appuyer la politique de l’Etat en matière d’assainissement de protection de l’environnement et du développement durable. « Je lance un appel aux citoyens et citoyennes des villes, des villages à s’employer davantage à planter, à la protection des forêts urbaines, péri urbaines et villageoises. C’est seulement par cette voie que nous pouvons conférer à nos villes, villages et forets un caractère écologiquement durable » a-t-elle fait savoir. De son côté, le président du conseil communal de la jeunesse de la commune VI, signale que « c’est un devoir pour nous de protéger notre cadre de vie, notre environnement. Si chaque citoyen malien plantait un arbre par an, nous aurions plus de 20millions d’arbres chaque année ». Représentées par M. Souleymane Coulibaly, les autorités traditionnelles du quartier de Niamana, n’ont pas caché leurs émotions par rapport au choix porté sur leur localité pour cette activité de reboisement. » Selon la coordinatrice de l’Elite West Africa (EWA) Mali, Aissata Bocoum, cette activité a été rendue possible grâce à l’appui financier de la représentation de la CEDEAO au Mali et l’accompagnement de la direction régionale des eaux et forêts.
Issa Djiguiba
Source: LE PAYS