« L’ampleur de la corruption est telle que l’Etat a mis en place des structures pour lutte contre ce mal. Aujourd’hui il faut une synergie d’action entre les différentes structures pour mieux appréhender le combat. Si la société civile parvient à prendre à corps la lutte contre la corruption ce serait un grand pas. Et il est impératif que la morale financière soit commune »
C’est en substance ce qu’a déclaré la présidente de la CPLC, Mariétou SENOU au cours de la cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre la CPLC et la CENTIF.
La rencontre était présidée par le représentant du vérificateur général, Famory KEITA, a enregistré la présence du représentant du Projet JUPREC, Dramane Yacouba DIALLO ; du représentant du «Mouvement ça suffit», Harouna BAH et des membres de plusieurs organisations de lutte contre la corruption et plusieurs étudiants.
Ces deux organisations ont mutualisé leurs efforts dans le combat de lutte contre la corruption au Mali afin d’informer et sensibiliser la population malienne sur les conséquences de blanchiment d’argent.
Pour la présidente de la CPLC, le 9 décembre a été instituée par les Nations unies comme Journée internationale de lutte contre la corruption.
A ses dires, le thème retenu cette année: ‘’Ensemble, luttons contre la corruption’’, est d’actualité d’autant plus que la lutte contre ce fléau est nécessaire. « Cette convention est un mariage entre la société civile et les services techniques. Je suis ravie de ce partenariat qui est de bonne augure et qui explique un éveil de conscience global » a-t-elle conclue.
A.T.Dansoko
Malijet