L’Union africaine (UA) a salué la décision du gouvernement du Mali d’organiser un référendum sur une nouvelle constitution le 18 juin.
Les autorités de transition dominées par les militaires ont annoncé la date du référendum vendredi.
Dans un communiqué publiée mardi, le président de la Commission de l’UA, Moussa Mahamat, a déclaré qu’il s’agissait d’une étape clé pour le retour à un régime civil à Bamako.
Les électeurs choisiront d’accepter ou de rejeter le projet déjà contesté par certains opposants politiques.
Mahamat a appelé tous les Maliens à « faire passer l’intérêt du pays en premier » et à « contribuer au succès du référendum ».
Une nouvelle constitution est l’une des étapes importantes à mettre en place avant la restauration d’un régime civil dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Le dernier président élu, Ibrahim Keita, a été renversé par un coup d’État en 2020 au milieu de manifestations de rue contre son régime.
L’UA a salué « tous les efforts déployés par les autorités de transition », notamment la mise en place de l’organe électoral indépendant et des mécanismes respectifs.
Les acteurs politiques, les groupes religieux et les autres parties prenantes ont été invités par le président de la Commission de l’Union africaine à « engager de manière constructive les autorités de transition dans la construction d’un État inclusif, démocratique et capable ».
Mahamat a également réitéré « la nécessité d’une gestion inclusive, transparente et crédible du processus de transition », avant les prochaines élections.
Le Mali organisera un scrutin présidentiel en février 2024.
MG/abj/lb/APA