A l’issue d’une réunion à Londres des pays dits affinitaires sur la Syrie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont averti dimanche 16 octobre envisager d’imposer de nouvelles sanctions ciblées contre la Syrie et la Russie face au siège d’Alep. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, qui participait à cette réunion, a réaffirmé l’urgence d’un cessez-le-feu dans cette « ville martyre ».
Avec notre correspondante à Londres,Muriel Delcroix
Les alliés occidentaux affirment étudier de nouvelles sanctions contre le président syrien Bachar el-Assad et la Russie, tout en appelant Moscou à contribuer à mettre fin à la guerre en Syrie et au siège de la ville d’Alep décrit comme un « crime contre l’humanité ». Présent également à Londres, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a, lui, confirmé que « beaucoup d’initiatives » avaient été abordées, mais que la tentative d’aboutir à un cessez-le-feu avait échoué.
« Aujourd’hui, je pense que la réunion de Lausanne a montré : il n’y a pas eu de pas en avant pour le moment, pour un cessez-le-feu et pour un arrêt des bombardements. C’est la raison pour laquelle cette réunion des affinitaires à Londres a permis de montrer notre unité, notre détermination, et réaffirmer comme nécessité, comme priorité à tout le reste, d’arrêter les bombardements sur Alep. Il faut qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Il ne faut pas que les Russes, le régime de Bachar el-Assad, les Iraniens, s’imaginent que nous allons baisser notre opposition à ce qui est en train de se passer à Alep. »
Néanmoins, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a minimisé la possibilité d’une action militaire, ajoutant ne voir nulle part en Europe un grand appétit pour partir en guerre.
Source: RFI