« A l’Agence de Développement Rural de la Vallée du Fleuve Sénégal (ADRS) nous avons deux grands périmètres à savoir : le périmètre ‘’B’’ de Manantali et le périmètre G/H de Mahina N’di. Au niveau de ces périmètres nous avons pratiquement fait cette année une production record en riz. Le rendement moyen de cette année dépasse celui de l’année dernière. Pour preuve à Mahina le rendement moyen prévisionnel était de 5000kg/ha soit 5 t/ha.
Mais nous avons dépassé les 5tonnes à l’hectare et nous sommes à 5 300Kg/ha. Ce rendement moyen est sur la base du résultat des carrés de rendement qui ont été placés, récoltés, battus et pesés. Cette production record est sans nul doute le résultat d’un certain nombre d’activités menées. Sur le terrain il y a eu beaucoup de discussion avec les producteurs autour du cahier de charges. Des missions d’information et de sensibilisation ont été diligentées par l’ADRS afin de s’approprier des contenus du cahier de charges.
J’exhorte les producteurs de continuer à écouter les agents d’encadrement dans le cadre du respect scrupuleux du calendrier cultural. Le respect du calendrier permet aux producteurs de récolter à temps surtout en ces temps de changement climatique. Les producteurs doivent aussi respecter l’utilisation des semences améliorées ».
Abdoulaye Daga Théra, préfet adjoint du cercle de Bafoulabé : « Les riz des aménagements de l’ADRS sont de qualité et les plus prisés »
« L’ADRS est une nouvelle zone. Un bon observateur ne peut pas la comparer avec les grands périmètres, comme l’office riz etc. L’ADRS a beaucoup à faire dans la sensibilisation par rapport au respect du calendrier agricole, le payement de la redevance eau, le cahier de charges, le manuel de procédure. C’est tous ceux-ci mis en œuvre avec l’adhésion des exploitants que l’ADRS pourra faire mieux pour le cercle de Bafoulabé et même pour la région de Kayes. Sur le plan économique, il faudrait l’importance que cela peut avoir sur l’écoulement des produits qui sortent de la plaine.
Ces produits sont vraiment prisés par la population. Toute personne qui a les moyens paye difficilement le riz importé à côté du riz de l’ADRS. L’impact de ces aménagements se mesure aujourd’hui par rapport à la qualité. Le riz sorti des aménagements de l’ADRS est de qualité. Quand il y aura beaucoup d’aménagements avec un grand nombre d’exploitants, même ceux qui importent le riz vont réfléchir avec de le faire. Vraiment, que ce soit sur le plan économique, social et apaisement du climat, l’importance de l’ADRS n’est pas à démontrer. »
Kandé Doucouré maire de la commune rurale de Bafoulabé : « C’est avec l’ADRS que j’ai consommé le riz made in Bafoulabé »
« La première difficulté que nous avons dans ce cercle de façon générale est alimentaire. Sécuriser notre alimentation on a compris que cela fait partie des premiers objectifs de l’ADRS. Nous avons constaté au fil du temps que tous les actes qu’ils ont posé vont dans le sens de la sécurité alimentaire. Au-delà des aménagements ils font des activités d’ordre social qui sont entrain de combler l’espoir.
Dans ma commune, il y a le périmètre de Mahina, des périmètres à Bakoye et Dibatoumania. Si ces aménagements se terminent intégralement je dirais que la sécurité alimentaire de notre cercle est garantie. Je constate déjà avec beaucoup d’espoir la continuité des travaux d’aménagement de 680 hectares au périmètre G/H à Mahina en complément aux 200 hectares déjà aménagés. Ce qui me comble le plus c’est la considération des collectivités. Nous sommes invités dans tout ce que l’ADRS fait en amont et en aval. Si l’ADRS n’était pas venu il fallait la créer ».
Propos recueillis par Moïse Keïta
Source: Le Sursaut