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LITIGE FONCIER A LAFIABOUGOU

Qui dérange Mme Sacko Awa Mallé ? 

En litige avec la mairie de la commune IV du district de Bamako, Mme Sacko Awa Mallé  réclame sa parcelle. Il s’agit d’une histoire de longue date selon la version de la victime qui nous a contactés. Une histoire qui a commencé dans les années 1960 suite à l’éclatement de la fédération du Mali, les refoulés du Sénégal avaient bénéficié des lots à Bamako dont Lafiabougou faisait partie des zones de recasement.

Suite à une décision du gouvernement malien de construire un chemin de fer qui devait passer par les lots offerts à Lafiabougou, l’Etat  aurait demandé aux refoulés de quitter les lieux et qu’ils seraient dédommagés. C’est ainsi que certains qui avaient commencé à construire ont obtempéré.

Les lieux furent libérés et jusqu’aujourd’hui, la construction du chemin de fer n’a pas eu lieu. Toujours est-il que les lieux dégagés seraient sous l’emprise du chemin de fer. Sous le régime du président Alpha Oumar Konaré, le défunt maire du nom de Bocoum aurait procédé au morcellement de la parcelle réservée au chemin de fer. A croire Mme Sacko, une pétition contre le défunt maire aurait empêché le morcellement. C’est ainsi que la population a pu avoir un terrain de divertissement.

Quel est le problème de Mme Sacko Awa mallé ?

Elle est en conflit non seulement avec la mairie de la  Commune IV, mais aussi avec M. Abdoulaye Fofana dit Fof qui aurait abusé de sa confiance.

Il s’agit de la parcelle no 11/E section B sous l’emprise du chemin à Lafiabougou. Une parcelle vierge demandée par Mme Sacko à la mairie de la commune IV qui lui a offert une autorisation provisoire pour installer un kiosque. Près de sa parcelle, il y aurait un espace non occupé que M. Abdoulaye Fofana s’était  servi  pour faire le jardinage. Mme Sacko aurait soufflé son idée à M. Fofana, chose qu’il aurait faite.  Toujours selon la supposée victime, M. Fofana avait un ami à la mairie qui l’a conseillé de construire sur le terrain avec son autorisation provisoire et que l’espace ne serait plus occupé par le chemin de fer. Puisque M Fofana avait construit, Mme Sacko eut aussi le courage de construire sur sa parcelle, chose qui n’aurait pas plu à M. Fofana qui aurait ensuite engagé des démarches informelles à la mairie pour déposséder Mme Sacko avec l’idée que le lot servirait d’espace de divertissement puisque le supposé coupable est en charge d’une équipe de Volleyball. Après des démolitions nocturnes répétées par des personnes non identifiées, elle aurait insisté jusqu’à construire une pièce sur la parcelle.  C’est en 2013 que Mme Sacko a vu sa maison détruire sur ordre de la mairie qui a affirmé dans une lettre Réf : VL sans no, arrivée 4643 du 31/10/2013, que le statut d’occupation provisoire de Mme Sacko était forclos depuis le 28/05/1998 et que la parcelle abrite une plateforme sportive publique. Le paradoxe : Elle a payé la taxe de la parcelle  à des sommes différentes jusqu’en 2001 tandis que l’autorisation provisoire avait pris fin en 1998.

Selon Mme Sacko, la parcelle a été inscrite dans le volet de la mairie pour l’empêcher de l’avoir au profit de M. Abdoulaye Fofana.  Il faut savoir que les dossiers de Mme Sacko seraient au service  domanial pour traitement. Elle estime que si la mairie a offert ce terrain qui ne ressemble pas à un lieu de divertissement pour la jeunesse. Sa fille a perdu la vie dans les évènements du 26 mars 1991 et que c’est avec l’argent de cette dernière qu’elle a financé la parcelle. Elle est aussi membre de l’association pour la défense des victimes de la répression (ADVR) de mars 1991.

Pourquoi la marie avait continué à percevoir les taxes d’installation provisoire après la date d’expiration de la demande d’installation provisoire ? La parcelle réservée répond-elle aux normes pour être une plateforme sportive publique? Il faut ajouter à cela que la dite parcelle a un soubassement déjà posé.

La justice est interpellée pour faire la lumière sur cette affaire.

Tang Doz

 SOURCE LE DENONCIATEUR

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