Abdoulaye Diancoumba détient un faux TF sur la parcelle de Seydou Coulibaly
La parcelle litigieuse était au préalable attribuée par le gouverneur du district de Bamako à Sékou Thiam tailleur. Par la suite, elle a été transférée à Seydou Coulibaly suivant les conditions relatives à cet effet comme l’atteste l’acte notarial du 20 Avril 2010 passé devant Me Karamoko Camara, notaire à Bamako. Mine de rien, sans que cette décision d’attribution ne soit au préalable annulée ou contestée, le commerçant Abdoulaye Diancouma s’est procuré d’un titre foncier sur la parcelle OM/49 avec comme projet, de faire du site un espace hôtelier.
Ce qui pourrait expliquer l’intérêt de ce dernier quand on sait que le site contesté se situe à un pan de kilomètre de l’aéroport Bamako Sénou, un lieu propice à toute entreprise hôtelière. D’où l’acharnement. De cette convoitise, qu’on pourrait difficilement motiver, des sources nous apprennent le jeu trouble du gouverneur de la capitale à l’époque des faits. Notamment, durant les procédures de la délivrance du titre foncier à monsieur Abdoulaye Diancoumba.
De sources concordantes, le gouverneur à l’époque des faits, Ibrahima Féfé Koné aurait été saisi par le directeur des domaines et du cadastre du district via une lettre dont nous avons copie. Dans cette lettre, le directeur des domaines et du cadastre informait le gouverneur de la capitale qu’au cours de l’instruction du dossier d’attribution, la direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat du district de Bamako consulté sur la question, lui a fait parvenir son avis par lettre N°0974/DRUH-DB du 31/03/2010 aux termes de la quelle, la parcelle dont Abdoulaye Diancoumba réclame la propriété aurait fait l’objet de plusieurs attributions. Malgré tout cela, l’ex-gouverneur de Bamako a méconnu volontiers tous les actes administratifs déjà existants sur la parcelle N° OM/49, donnant lieu à toutes les contestations et abus aux dépens de la victime Seydou Coulibaly. En dépit de la grosse qu’il a bénéficiée au tribunal administratif de Bamako, il peine à entrer en possession de ses droits.
Affaire à Suivre…
JB
LE DENONCIATEUR