La religion, comme beaucoup de ce qu’on peut appeler secteurs de la société, est une constance sacrée.
Aujourd’hui une fois, on se demande vers quelle destination, certains veulent amener notre MALIBA. C’est inquiétant que de personnalités, quelles qu’elles soient, puissent intimider nos autorités qui sont
Le chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar Keita, tente d’échapper à cette cruche de leaders qui ont perdu leur bâton de pèlerin. Les têtes du Haut conseil Islamique sont toutes tombées dans la disgrâce. Ils ont porté atteinte à la République sans oublier l’hypocrisie et l’opportunisme qui les ont poussés à battre campagne pour le candidat du RPM.
Le Maouloud est au fond de cette énième frustration d’une communauté musulmane qui a donné déjà, la caution manifeste d’une division de la Religion de Mohammad Ben Abdoullah(PSL). Ousmane Chérif Madani Haidara d’une part, Soufi Bilaly de l’autre, Bayaya Haidara excentré et Mahamoud Dicko loin de tous ceux-ci. Est-ce cela que dit l’islam ? Des divergences d’intérêts et de positions ? Non, l’islam, c’est la communion, c’est concorde, c’est sincérité. Or, rien de tout cela n’habite et ne sous-tend les actes de nos leaders religieux, ultime recours d’une nation quand tout se déchire.
Récemment, Monseigneur Jean Zerbo, sur les ondes de RFI, a aussi fait parler de lui en indexant un fossé entre de la Bible et le Coran. Y a-t-il une raison tranchée entre ces deux convictions ? La réponse appartient au Tout Puissant. Ces pilotes de foules, qui sont écoutés et adorés, sont tous perturbés. Qu’est ce qui a pu arriver aux leaders religieux que les maliens respectent et vénèrent tant ? L’odeur de l’administration a-t-elle eu raison d’eux ? Aujourd’hui, c’est clair, le monde brûle et l’islam, en plus des manœuvres des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, France, Grande Bretagne etc…) s’affaiblit lui-même.
L’Arabie Saoudite, l’Iran, le Liban, le Yémen, le Bahreïn, la Jordanie,, les Emirats Arabes Unis, l’Irak et autres pays à dominance musulmane, s’entre déchirent et tentent de nous emmener dans une impasse religieuse et sectaire. Pour comprendre ce qui se joue dans le monde arabe, il est utile de s’arrêter sur les différences qui séparent sunnites (environ 80% des fidèles musulmans dans le monde) et chiites (environ 15%). À la mort du prophète Mahomet, en 632, les musulmans se divisent autour de sa succession. La majorité des croyants, les sunnites, se sont rangés derrière Abou Bakr, compagnon de Mahomet. Les autres, les chiites, suivent Ali, le gendre du prophète.
Pour les sunnites, le chef de la communauté musulmane est le calife, un homme élu par la communauté des fidèles et seulement doté de compétences politiques. Les chiites accordent davantage d’importance à leurs dirigeants religieux: ils considèrent que les imams sont des guides qui ont accès au sens caché du message divin.
Les sunnites prennent exemple sur la “sunna” (gestes et paroles du prophète Mohammad PSL), et expliquent l’idée que le fidèle doit rester attaché à la loi éternelle, ce qui laisse moins de place à l’interprétation. Pour les chiites en revanche, le Coran est une œuvre humaine, ils accordent plus d’importance à la liberté individuelle.
Selon les sunnites, le cycle de la prophétie est clos, tandis que les chiites attendent et préparent l’arrivée sur terre du “douzième imam. Cette frontière d’incompréhension demeure une des raisons de l’Islam qui est contraire à toutes ces violences verbales et physiques que connait le monde.Pourtant le coran a été formel “LAKOUM DINOUKOUM WA LIYA DINI”. Autrement, la foi est libre chez chacun.
Ammi Baba Cissé ABC
Source: Autre presse