Présent ce vendredi au palais de la culture de Bamako, l’homme qui avait appelé au départ de Ibrahim Boubacar Kéita en 2020 a invité les maliens à voter « Non » pour ce projet portant sur la nouvelle loi fondamentale.
«À partir de cet instant, ce peuple du Mali doit se libérer. On n’acceptera pas des individus nous confisquent notre lutte et notre liberté. S’ils veulent, qu’ils arrêtent Dicko demain. On ne va pas se taire ni se laisser faire», a déclaré Imam Dicko.
Pour le gouvernement malien, cette nouvelle constitution participe à la refondation démocratique de l’État malien. Le nouveau texte propose la création d’un Sénat, d’une Cour des comptes et de collectivités territoriales décentralisées. Il renforcera également les pouvoirs du président de la République