Le 2-2 est un mauvais résultat. Mais je suis convaincu qu’il annonce une qualification duPSG. Paris est plus fort même si j’admets que la rencontré d’hier ne l’a pas (toujours) montré. 

Je lis la presse ce matin qui condamne le PSG, regrette les carences d’Angel Di Maria, Edinson Cavani, Serge Aurier, souligne les faiblesses de la rencontre, indigne d’un quart de finale de Ligue des champions selon les uns et les autres.

Sans doute cela est-il vrai puisque tout le monde le dit avec ce panurgisme qui envoyait les moutons à la mer.

Il me semble aussi que Paris aurait pu gagner la rencontre 5-1 en faisant le même match. Les commentaires ce matin seraient diffèrents. Éternelle histoire du football. Prenons le cas Zlatan Ibrahimovic. Il est exemplaire. Le journal L’Équipe le note sévèrement ce matin : 4/10. Je suis le premier à souligner la malédiction qui accompagne ses sorties en Ligue des champions quand arrive la dernière ligne droite. Mais Ibra a-t-il fait un mauvais match ? Il a pêché à la finition. On demande à un attaquant qu’il marque des buts. Mais son implication, ses courses, ses occasions ne sont-elles pas les mêmes qu’il conclut ou non ? Si j’affirme qu’Ibra est maudit mais qu’il a fait un bon match, est-ce que je dis une bêtise ?

Ce quart de finale aller illustre le hasard qui gouverne le football, hasard que la plupart des observateurs récusent, hasard d’un penalty manqué, d’une occasion ratée. Ibra manque deux fois la possibilité d’ouvrir le score. Au lieu de cela, City marque. Le match change, les évènements s’enchainent et lorsqu’en deuxième mi-temps, le PSG domine à nouveau, un deuxième coup du sort met l’équipe par terre. Je dis hasard. D’autres expliqueront que ce dieu-là n’existe pas.

Et maintenant ? Je reste persuadé que Paris est plus fort que Manchester City, que Zlatan maquera mardi prochain, qu’Angel Di Maria réalisera le match qu’il faut. Sans Marco Verratti et Javier Pastore, sans David Luiz et Blaise Matuidi, le club de la capitale passera. On parie ?