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Ligue de football du District : LES SUPPORTERS ATTENDENT DESESPEREMENT L’OUVERTURE DE LA SAISON

supporter  vert jaune rouge football aigle maliLa saison sportive 2015-2106 a officiellement démarré le 1er octobre, mais jusqu’à la date d’aujourd’hui pas une seule rencontre n’a été organisée par les deux bureaux qui revendiquent la tête de la ligue. Il y a quelques semaines, les deux bureaux (le bureau de Boubacar Monzon Traoré et celui de Kassoum Coulibaly «Yambox») avaient annoncé chacun l’ouverture officielle de la nouvelle saison et communiqué le programme du traditionnel tournoi d’ouverture doté du trophée de la ligue. Mais aussitôt annoncés, les deux tournois ont été déprogrammés par les organisateurs et depuis, c’est le silence radio des deux côtés.

Le mois d’octobre qui marque traditionnellement le coup d’envoi officiel de la saison est terminé et nous sommes aujourd’hui le 6 novembre, mais il n y a toujours pas de signe de reprise. Les supporters attendent désespérément et se posent toujours les mêmes questions : pourquoi les deux tournois annoncés par les bureaux ont été reportés sine die et à quand le coup d’envoi de l’exercice 2015-2016 ?
S’il est difficile de dire à quelle date sera donné le coup d’envoi de la nouvelle saison, on sait en revanche pourquoi les deux bureaux de la ligue ont décidé de déprogrammer le tournoi d’ouverture. C’est la direction régionale de la jeunesse et des sports qui, en effet, avait adressé une correspondre aux deux instances, leur demandant de surseoir à toutes les compétitions jusqu’à nouvel ordre. Cette demande de la direction régionale de la jeunesse et des sports ne constitue pas une surprise, bien au contraire puisque quelques semaines auparavant le ministre des Sports avait lui-même martelé qu’il n y aura pas de compétitions tant que la crise du football ne sera pas résolue. Housseïni Amion Guindo fait ainsi allusion à la crise qui secoue le monde du football nationale depuis le 10 janvier dernier et la tenue de l’Assemblée générale de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT). Depuis cette rencontre, la planète foot du Mali est divisée en deux camps. D’un côté, il y a le comité exécutif de la FEMAFOOT dirigé par Boubacar Baba Diarra et de l’autre, le Collectif des ligues et clubs majoritaires. Le 31 août, après plusieurs mois de tiraillement entre les deux camps, le Collectif des ligues et clubs majoritaires a décidé d’organiser une Assemblée générale extraordinaire qui a été sanctionnée par la suspension du président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra et du secrétaire général de la fédération, Yacoubadjan Traoré et la mise en place d’un nouveau comité exécutif dirigé par Mamadou Dipa Fané.
Dans la foulée, le Collectif des ligues et des clubs majoritaires saisira la FIFA et le tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander le départ de Boubacar Baba Diarra. Malgré les multiples tentatives de médiation entreprises ça et là au plan national, aucune solution ne sera trouvée et c’est fort logiquement que les deux camps se retrouveront devant le TAS en septembre, une première dans l’histoire du sport malien.
Un mois après cette audience, le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo décide de reprendre la main en mettant en place une commission de médiation sous l’égide du Comité national olympique et sportif (CNOS). Dirigé par l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Adama Koné et composé de 9 membres, le pool de médiateurs rencontrera différents acteurs du football au siège du CNOS sans parvenir à les réconcilier. Du moins pour le moment et c’est dans ce contexte que s’est tenue, le 31 octobre dernier, l’Assemblée générale de la FEMAFOOT. Le CNOS et le ministère des Sports souhaitaient un report de la rencontre pour permettre au pool de médiateurs de terminer ses audiences, mais la fédération ne l’entendait pas de cette oreille. L’Assemblée générale s’est déroulée comme prévue le 31 octobre et coup de tonnerre. Excepté Salif Keïta «Domingo», président du CSK, tous les responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires seront sanctionnés par les délégués de l’assemblée. Tidiani Niambélé, président du comité directeur du Djoliba et président d’honneur de la FEMAFOOT et Mamadou Dipa Fané ont été suspendus à vie des activités du football, tandis que les autres responsables du collectif écoperont de sanctions allant de cinq à dix ans.
Lors de la même rencontre, la sanction de relégation infligée au Djoliba, au CSK, au COB et à l’Avenir de Tombouctou a été confirmée par l’assemblée qui décidera de remplacer les clubs sanctionnés par les quatre formations promues cette année en première Division. Il s’agit de LC. BA, de l’US Bougouni, de l’USC Kita et le Débo de Mopti.
S’il a lieu, l’exercice 2015-2016 du championnat se jouera donc avec les 12 clubs de la saisons écoulée (le Stade malien, le Réal, l’USFAS, l’AS Police, l’ASOM, les Onze Créateurs, le CSD, le Nianan, l’AS Sabana, le Mamahira de Kati, l’AS Bakaridjan et l’ASB) et les quatre promus cités plus haut. Toutefois, rien n’est encore définitif puisque l’application des sanctions prises à l’encontre des quatre clubs est suspendue au verdict du TAS. Autrement dit si le TAS tranche en faveur des responsables du Collectif des ligues et clubs majoritaires, toutes les décisions prises par la FEMAFOOT tombent à l’eau, mais le cas échéant, le Djoliba, le COB, le CSK et Avenir de Tombouctou passeront au moins un an en division inférieure. Affaire à suivre donc…
S. B. TOUNKARA

source : Essor

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