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Ligue 1: Lille fait caler le PSG (0-0)

C’est un petit exploit à l’aune de l’hégémonie parisienne: Lille a contraint le Paris SG à un quatrième nul cette saison (0-0), samedi lors de la 26e journée de Ligue 1.

Zlatan Ibrahimovic joueur psg

Le club de la capitale étend sa série d’invincibilité en championnat à un 35e match, mais brise celle de ses victoires d’affilée toutes compétitions confondues, qui en reste donc à 16. Et c’est la deuxième fois en 37 matches qu’il ne marque pas dans une rencontre de L1 (après le 0-0 à Angers début décembre).

Le Losc de son côté, empêtré en bas de tableau, récupère un très bon point, inespéré quand on se souvient du 6-1 reçu la saison dernière au Parc des Princes. Et motif d’espoir dans l’optique de la finale de Coupe de la Ligue le 23 avril entre les deux clubs.

Ce fut un match à sens unique, Trapp n’a eu strictement aucun arrêt à faire, et assez pauvre en occasions nettes. Dans ce registre, Enyeama s’est illustré en remportant ses duels face à Augustin (9e) et Di Maria (37e) et Cavani (87e), tout comme Mavuba en sauvant sur sa ligne après une tête de Kurzawa sur corner (40e).

Mais Lille, Ligue 1, séries, tout ça pèse peu par rapport à la Ligue des champions et l’échéance à venir dès mardi, la seule qui vaille aux yeux de Parisiens qui filent de toute façon tout droit vers leur quatrième titre de champion consécutif à une allure record.

Et c’est bien en fonction du rendez-vous contre Chelsea que Laurent Blanc a géré ces dernières semaines, et a fortiori son onze contre Lille.

Après avoir laissé au repos quatre cadres (les deux Thiago, Maxwell et “Zlatan”) afin d’éviter tout risque pour l’ossature, l’entraîneur a aligné une équipe mixte, comprenant quatre titulaires habituels parmi les joueurs de champ, un par ligne: David Luiz, Matuidi et Di Maria. Appelés à affronter les Blues d’entrée, ils étaient tous trois apparus en fin de partie face à Lyon mercredi en Coupe de France (3-0).

– Cavani, encore raté –

L’enjeu de samedi se concentrait sur trois joueurs: Pastore, Verratti et Cavani, tous trois incertains de débuter contre les Anglais pour des raisons diverses. Les deux premiers ont joué une mi-temps chacun.

Pastore, titularisé au bout d’un tunnel de pépins physiques tout juste entrecoupé d’une apparition éclair début 2016, a laissé une impression mitigée. Ses initiatives offensives et sa bonne relation technique avec Di Maria, qu’il lance avec à-propos (37e), ont été contre-balancées par quelques pertes de balle et un certain déchet technique gâchant de bonnes situations, à l’image de ces ratés sur une ouverture pour Cavani (6e) ou un centre (35e).

“Des joueurs reviennent de blessure et ne sont pas forcément à 100%. Contre Chelsea, il faudra être à 100%, notamment au niveau physique”, a prévenu Blanc vendredi. Verratti, répondra à cette exigence ? Si c’est non, Rabiot, remplaçant samedi, représente une solution alternative.

L’Italien, qui avait aussi été qualifié “d’indispensable” à l’équipe par Blanc, a apporté sa fluidité dans l’entrejeu en seconde période, mais pas de solution offensive, hormis ce petit ballon mal dosé pour Cavani juste après la pause.

Cavani, justement, était titulaire, pas Lucas, alors que les deux l’étaient mercredi. Serait-ce un signe favorable au Brésilien en vue de Chelsea ? En tout cas, l’Uruguayen n’a rien fait pour renverser la table, au contraire.

Il a traversé la première période comme une ombre, peu servi il est vrai. Et les supporteurs étaient eux-même divisés, certains le sifflant copieusement avant que d’autres scandent son nom. Ce fut le cas deux fois: sur un ballon aérien où l’Uruguayen affectait une certaine nonchalance (39e), puis sur une frappe non cadrée alors que la cage était vide après une faute de main d’Enyeama (56e). Une image cruelle pour le “Matador”, pas très tueur pour le coup.

Lucas est entré pour la dernière demi-heure. Et, signe peut-être de leur rivalité, le Brésilien a soigneusement négligé l’Uruguayen pourtant démarqué dans l’axe et a tenté la solution individuelle, une frappe écrasée sans danger (65e). S’attirant le regard noir de Cavani.

Source: YAhoo

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