Les accrocs du petit-écran sont sans doute souvent intrigués par des images très constantes à chaque exploit des forces de sécurité (police et gendarmerie). Il s’agit de la face bandée des présumés malfrats dont l’image est ainsi présentées pour faire conforme avec les principes de présomption d’innocence.
Au fait, il est injuste et illégal, en vertu des règles de droit en vigueur, de présenter comme malfrats un citoyen susceptible d’être déclaré innocence par une décision de justice.
Seulement voilà : pendant que les enquêteurs font mine de protéger l’identité des individus appréhendés, leur face ont déjà fini de faire le tour des sites et réseaux sociaux à travers lesquels leurs identités sont forcément découvertes par des proches, parents et connaissances. Aussi les observateurs conviennent presqu’unanimement que les images en question ne peuvent être vendues au grand public que par les mêmes agents censés les protéger.