Depuis la mort du guide Libyen, Muhammar Kadhafi, la Libye ne se porte pas bien. La 72eAssemblée générale de l’ONU n’a pas manqué d’évoquer ce sujet lors du discours de l’émissaire onusien de la crise libyenne, Ghassan Salamé, mercredi 20 septembre.
Ce dernier a présenté un plan de sortie de crise passant par les élections générales, dont un référendum d’ici à un an.
Fayez Al Sarrag, le Premier ministre du gouvernement de Tripoli a appelé à la réalisation de cette feuille de route.
Je remercie tous ceux qui ont pris part à la réunion spéciale sur la Libye. Cela a été intéressant, un moment d’un grand intérêt et tous les participants ont réaffirmé qu’en toile de fond, toute solution doit rester politique et une assistance sera nécessaire pour les élections présidentielles et parlementaires l’année prochaine. Nous demandons au secrétaire général et à l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye de nous présenter un calendrier, un message clair destiné à tous ceux qui tentent d’entraver ce processus
, a lancé le premier ministre Libyen.
Fayez Al Sarrag, a saisi la tribune de l’ONU pour réaffirmer l’importance pour l’Afrique d’avoir un droit de veto au sein du Conseil de sécurité, vu que les décisions de cet organe concerne directement le continent.
« Nous croyons que ceci nous aidera à développer le rôle de notre organisation en octroyant un siège permanent au continent africain au sein du conseil, conformément au Consensus d’Ezulwini et à la déclaration de Syrte », a-t-il ajouté.
En attendant que l’ONU étudie cette suggestion, l’émissaire Onusien, Ghassan Salamé, a proposé que les résolutions signées en 2015 pour une sortie de crise en Libye soient amendées au cours d’une prochaine réunion qu’il convoquera. Il a aussi évoqué l’organisation d’une conférence par l’ONU pour la réintégration des acteurs libyens.
Source: afrikmag