Le premier round des discussions de paix entre les factions rivales libyennes commencées mercredi dernier vient de prendre fin. Elles ont abouti à un accord ce vendredi sur un agenda pour la formation d’un gouvernement d’unité.
Les rencontres ont eu lieu dans une atmosphère positive selon le communiqué publié par les Nations unies. Le résultat de ces deux jours de discussions est donc plutôt encourageant étant donné les divergences entre les deux gouvernements, celui lié aux miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye) à Tripoli et l’autre reconnu par la communauté internationale qui siège près de Tobrouk à 1 200 kilomètres à l’est de Tripoli, qui se disputent le pouvoir dans le pays. En plus de l’accord sur la formation d’un gouvernement d’unité, les représentants des parties libyennes qui ont participé à la réunion cette semaine à Genève sous l’égide de la Misnul, la mission des Nations unies pour la Libye, ont appelé à cesser les hostilités pour créer un environnement positif pour le dialogue. Il s’agit d’un progrès considérable puisque jusqu’à présent, seule la Misnul appelait à cette cessation des combats. Ils demandent également la libération des personnes détenues illégalement, la réouverture des aéroports et la liberté de mouvement dans le pays ainsi qu’un traitement de la question des déplacés et des réfugiés.
Les participants aux négociations de Genève sont retournés en Libye pour des consultations. Les discussions devraient reprendre la semaine prochaine, probablement le mardi. Les Nations unies encouragent ceux qui ont été invités mais qui n’ont pas participé à ce premier round à se joindre aux discussions pour stabiliser le pouvoir en Libye, étape primordiale dans la lutte contre la montée en puissance des groupes islamistes et djihadistes dans le pays, et ainsi sortir la Libye du chaos dans lequel la Libye s’est enfoncée depuis la chute de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
Source: afrique7.com