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Liberté de la presse sous l’ère IBK : En quatre ans, le régime a fourni des efforts

A l’instar de la communauté internationale, notre pays, le Mali, célèbre, ce jour, mercredi 3 mai 2017, la Journée Mondiale de la liberté de la presse. Thème retenu : «Des esprits critiques pour des temps critiques : le rôle des médias dans la promotion des sociétés pacifiques, justes et inclusives».

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Proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée Générale des Nations-Unies, en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991, la journée du 3 mai  défend l’indépendance des médias et rend hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

Au Mali, après quatre ans d’exercice du pouvoir, on peut dire que l’Etat, durant ce premier quinquennat du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, comparativement à certains pays de la Sous-région et de l’ensemble du continent africain, a fait montre de beaucoup de tolérance envers les médias qui, pourtant, ne lui ont pas toujours caressé dans le sens du poil. Si on se réfère aux affaires  Tommy (le parrain des parrains), l’achat de l’avion de commandement, le contrat d’armement, le scandale des engrais dits frelatés. Dans tous ces dossiers, le régime en place a fait l’objet de virulentes attaques de certains confrères ; attaques adressées au Chef de l’Etat même, à sa famille politique ou à ses amis. Mais, malgré toutes les critiques endurées, et, contrairement, à ce qui se passe dans bien d’autres pays comme, par exemple, au Burundi  (Esdras Ndikuman) ou au Cameroun où le correspondant de Rfi en langue Haoussa, Ahmed Abba vient d’être condamné arbitrairement à la prison à vie, au Mali, il n’y a eu très peu cas d’atteinte à la liberté de la presse enregistrés, durant ce premier mandat du Président IBK.

Bien entendu, cela ne veut pas dire que tout est rose ; il y a eu quelques cas, plus ou moins critiquables. Comme, par exemple, la disparition, voilà plus d’une année,  de notre confrère Birama Touré du journal Le Sphinx. Toutes les recherches menées pour le retrouver sont restées vaines. Il y a également le cas du procès que le Président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Issiaka Sidibé, a intenté contre le Directeur de Publication du Figaro Mali, pour son article relatif à un cas prétendu d’adultère qui se serait produit dans le Bureau du Premier Responsable de l’hémicycle.

Oumar Diamoye

 

Par L’Officiel

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