6ème édition du royaume des enfants initié par l’honorable Karim Kéita. » C’est une question d’attention et de considération, c’est des valeurs que nous cultivons dans notre pays, qu’il faut continuer à cultiver ne serait-ce que pour notre cohésion socialé », a soutenu le député.
« J’ai tenu au nom de la commission de la défense à associer mes collègues de la défense pour en faire une édition spéciale à l’endroit des enfants des soldats. Aujourd’hui, c’est une reconnaissance en l’honneur de nos soldats qui sont sur les théâtres des opérations, mais aussi les soldats qui sont tombés sur le champ de l’honneur. Nous aimerions célébrer cela en distribution de cadeaux à l’endroit de leurs enfants, et aussi passer la journée avec eux sous forme de kermesses, qu’ils aient des activités de distraction.
La population se sent concernée, elle est mobilisée derrière les forces armées maliennes et que chacun quelque part fait quelque chose pour elle. Aujourd’hui, nous l’avons fait dans cette grande garnison de Kati, et je n’en doute pas que chacun témoigne comme il peut son soutien à l’endroit des FAMa, mais aussi à l’endroit de leurs veuves et leurs enfants ».
En voyant ces enfants, qui ont perdu leurs pères sur le champ de bataille, quel sentiment vous anime ?
Je suis ému mais fier aussi de les voir ainsi à un très jeune âge, des enfants de quatre à cinq ans, fiers quand on leur demande leurs noms, quand je leur demande où sont leurs parents, ils me disent qu’ils ont perdu leur père. Mais je sens aussi que c’est une question d’attention et de considération, c’est des valeurs que nous cultivons dans notre pays, qu’il faut continuer à cultiver ne serait-ce que pour notre cohésion sociale.
C’est la 6ème édition, mais c’est la 1ère fois que vous vous engagez à soutenir l’agence de communication Sentinelle sud à organiser cette édition, ….
« Tout ce que nous pourrons certainement faire à l’endroit des familles de nos forces armées de défense et de sécurité, nous le ferons. Peut-être l’année prochaine, ce sera fait plus que ça, pourquoi pas si chaque année nous pouvons au cours de la fête de fin d’année avoir une attention particulière pour les familles de nos soldats qui ne sont pas ici ».
CYRIL
Icimali