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L’hivernage à Bamako : Certaines artères sont dans un état de délabrement indescriptible

Circuler à Bamako en cette période de pluies diluviennes, relève de la croix et la bannière. L’état défectueux des routes en dit long. Les nombreux usagers déconcertés par cette situation, ne savent plus à quel saint se vouer.

Certaines artères sont dans un état de délabrement indescriptible. Pour preuve, prenez la route du troisième pont et essayez d’aller à Faladié ou Yirimadio. Vous ferez le triste constat que le tronçon est impraticable à cause des trous béants qui le jalonnent. Des flaques d’eau à l’allure de marigots en miniature s’y sont dressées.

Il est grand temps que les plus hautes autorités du Mali, en toute responsabilité, accordent une attention toute particulière à l’entretien de nos routes qui sont en passe d’être des espaces hautement accidentogènes.

Elles sont nombreuses, les artères qui sont devenues hélas, des lits pour les eaux de ruissellement pendant la saison des pluies paralysant ainsi toute circulation. Des maisons s’écroulent rarement certes, mais elles restent inondées plusieurs heures durant.

Les axes routiers sont dans un piteux état. Leur dégradation est telle que les populations sont obligées d’inventer certaines astuces pour éviter au maximum les accidents graves. Boucher les trous béants avec de vieux pneus par exemple est une de leurs trouvailles pour limiter les dégâts.

Le réseau routier de la capitale se trouve dans un état inquiétant. Pourtant les autorités du Mali se disent déterminées à lutter contre les accidents de la circulation. Pour réussir cette noble et délicate mission, il faut d’abord mettre les infrastructures routières en bon état

Des fois, on a l’impression que les routes maliennes sont abandonnées alors même qu’il y a tout un  département ministériel dédié à cet effet et des sommes colossales sont versées au nom de leur entretien. Cet argent du contribuable malien prend une autre destination au vu et au su de tout le monde. Les six communes de Bamako et leur voisine de Kati sont les principales actrices de cette négligence coupable observée dans la gestion catastrophique réservée à leurs différents réseaux routiers. Les maires de ces localités sont plutôt intéressés par le tripatouillage des parcelles. Des mesures doivent être prises.

A.T.Dansoko

Malijet

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