Notre confrère a été accueilli à Paris ce mardi en début d’après-midi par ses proches et le président Emmanuel Macron, après quasiment deux ans de captivité dans le nord du Mali.
L’émotion était vive ce mardi 21 mars sur le tarmac de la base aérienne de Villacoublay, au sud-ouest de la capitale française, où a atterri l’avion ramenant notre confrère Olivier Dubois, otage pendant près de deux ans au Mali, après sa libération la veille avec Jeffery Woodke, humanitaire américain enlevé en 2016 au Niger.
Le journaliste indépendant, qui collaborait notamment avec le quotidien Libération, le magazine Le Point et Jeune Afrique, a été accueilli peu après 12h par ses proches et par le président Emmanuel Macron. Olivier Dubois est apparu très souriant et en bonne forme, après cinq heures de voyage depuis Niamey. Il devait retrouver dans la foulée sa femme et ses enfants puis s’entretenir quelques minutes avec le chef de l’État.
« Je n’ai pas été maltraité »
« Je tiens à dire que je n’ai pas été maltraité, ni humilié, ni frappé ni quoi que ce soit, a déclaré le journaliste peu après avoir atterri. Il y a eu des moments difficiles mais pas physiques comme certains ont pu le vivre. »
Olivier Dubois avait été kidnappé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), principale alliance jihadiste au Sahel liée à Al-Qaïda. Il vivait à Bamako depuis 2015.
« Immense soulagement »
Le reporter de 48 ans était le dernier Français retenu en otage par une organisation autre qu’un État depuis la libération en octobre 2020 de Sophie Pétronin, également enlevée au Mali. « C’est énorme pour moi d’être là, d’être libre, je voulais rendre hommage au Niger pour son savoir-faire dans cette mission délicate et rendre hommage à la France et à tous ceux qui m’ont permis d’être là aujourd’hui », avait-il déclaré lundi, après son arrivée à l’aéroport de Niamey.
Le président Macron avait de son côté exprimé son « immense soulagement » et témoigné de sa « grande reconnaissance au Niger pour cette libération ».
Aucun commentaire de Niamey
Aux côtés d’Olivier Dubois, Jeffery Woodke, 61 ans, cheveux blancs et soutenu par une canne, avait souhaité « remercier les gouvernements nigérien, américain et français » pour sa libération. « Vive la France », s’était exclamé celui qui avait été enlevé alors qu’il venait en aide depuis une trentaine d’années à des populations nomades avec une ONG à Abalak, dans le centre du Niger.
Niamey, dont les services de renseignement ont joué un rôle clé dans les négociations, n’a pour l’heure fait aucun commentaire. « Les otages ont été récupérés sains et saufs par les autorités nigériennes avant d’être remis aux autorités françaises et américaines », a simplement déclaré lundi à l’aéroport le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Souley.
Aucun commentaire de Niamey
Aux côtés d’Olivier Dubois, Jeffery Woodke, 61 ans, cheveux blancs et soutenu par une canne, avait souhaité « remercier les gouvernements nigérien, américain et français » pour sa libération. « Vive la France », s’était exclamé celui qui avait été enlevé alors qu’il venait en aide depuis une trentaine d’années à des populations nomades avec une ONG à Abalak, dans le centre du Niger.
Niamey, dont les services de renseignement ont joué un rôle clé dans les négociations, n’a pour l’heure fait aucun commentaire. « Les otages ont été récupérés sains et saufs par les autorités nigériennes avant d’être remis aux autorités françaises et américaines », a simplement déclaré lundi à l’aéroport le ministre nigérien de l’Intérieur, Hamadou Souley.
Avec AFP
Source: L’Informateur