Se prononçant dans un post intitulé « Ce que je pense » sur les missions de la transition, l’ancien fonctionnaire onusien, Cheick Sidi Diarra, a insisté sur la nécessité de mener les réformes politiques, institutionnelles et électorales pendant la transition.
Malgré que ce diplomate, qui a présidé la Commission d’organisation du Dialogue national inclusif, soit en désaccord avec le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, sur la pertinence de la tenue des « Assises nationales de la refondation », en perspective, Cheick Sidi Diarra estime qu’il est nécessaire de procéder aux réformes profondes dans cette période transitoire.
« La période de transition est le meilleur moment pour les réformes en profondeur », a souligné l’ex-Secrétaire général adjoint de l’ONU, en évoquant des raisons multiples.
Pour lui, la transition est neutre par essence et ne saurait avoir de préférence pour une obédience politique par rapport à une autre, ni pour une école de pensée par rapport à une autre.
Aussi, dit-il, elle n’est pas marquée un enjeu majeur tant les acteurs qui l’animent ne peuvent pas compétir pour des postes électifs.
Enfin, selon Cheick Sidi Diarra, il estime que toutes les réformes que le Président légitime, qui sera issu de la transition, voudra mener, vont affaiblir dans sa main mise sur l’appareil institutionnel. Il préférera, a-t-il ajouté, orienter les réformes dans le sens qui arrange le mieux ses intérêts, ceux de son parti ou de sa famille, le cas échéant. Lire la suite sur aumali…
Seydou DIARRA
Source: l’indicateur du renouveau