LETTRE D’ASIE. À la suite d’une enquête en Corée du Sud, notre correspondant a été placé en quarantaine à Séoul. Plaidoyer pour un système de bon sens.
L’ambulance multiplie les queues de poisson, sans à-coup, aussi fluide que la sirène qui lui ouvre les boulevards de Séoul en cette heure de pointe. Ces embouteillages sont fascinants, quand les cœurs de tant de métropoles, de Times Square à la Concorde, sont déserts. Finalement, elle s’arrête devant un hôtel. Je suis débarqué avec ma valise. Un membre du personnel m’accueille laconiquement : « Connaissez-vous notre tarif ? » Oui, environ 50 euros par nuit, à ma charge. Après m’avoir laissé fumer une dernière cigarette, l’homme me guide jusqu’à ma chambre et referme la porte en me laissant…
Par Jérémy André (Séoul, correspondance)
Publié le | Le Point.fr