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L’escroquerie , l’hypocrisie au sommet de l’État suite à l’accident de la petite fille qui a fait un électro-choque.

Je salue très sincèrement mon frère Djime Kante qui mérite une médaille de reconnaissance à travers son engagement humaniste et patriotique.

Je partage les souffrances avec la petite fille qui est désormais une personne en situation de handicap et je la souhaite prompt rétablissement .

Je suis sidéré par le comportement d’un gouvernement irresponsable qui se fiche de la vie des maliens et de la santé de la population malienne.

Combien d’enfants meurent par manque d’oxygène souvent même par manque de sang?

Combien de femmes enceintes meurent dans les conditions désastreuses ?

Combien de femmes séropositives enceintes n’ont pas accès à la prévention mère_enfant contre les maladies transmissibles ?

Combien de personnes meurent dans nos hôpitaux par manque de moyens ?

Pour la circonstance le président donne 3 millions et l’Assemblée nationale 2 millions.

Pendant ce temps la carte hospitalière et la carte sanitaire sont en deçà des normes humaines.

La petite fille pouvait bénéficier de tous les soins sans tam-tam ni tambour ainsi que beaucoup de Maliens qui meurent dans les conditions déplorables à travers l’application de la loi hospitalière .

Voici quelques passages de cette loi.

Présidence de la République République du Mali
——– Un Peuple – Un But – Une Foi
———

Loi n ° 02 – 050 / du 22 juillet 2002

Portant loi hospitalière

L’Assemblée nationale a délibéré et adopté en sa séance du 20 juin 2002 ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article 8 : Sont considérées comme des cas d’urgence, les malades, les femmes enceintes ou les victimes d’accident dont la vie ou l’intégrité physique, y compris celle des enfants qu’elles portent, peuvent être remises en cause pendant un bref délai.
Article 9 : Tout établissement hospitalier public ou tout établissement hospitalier privé participant au service public hospitalier doit être en mesure d’accueillir et de traiter les cas d’urgence qui sollicitent ses services, en leur apportant tous les soins offerts par l’établissement, ou doit les référer sous sa responsabilité à l’établissement hospitalier le plus proche ayant les compétences requises.


Article 10 : Tout malade, femme enceinte ou victime d’un accident présentant une situation reconnue d’urgence doit bénéficier d’une prise en charge thérapeutique immédiate et appropriée, sans que puisse être exigé de lui un financement préalable.
Article 11 : L’Etat est tenu de rembourser à tout établissement hospitalier public ou à tout établissement hospitalier privé participant au service public hospitalier les soins exigés par la prise en charge d’un cas d’urgence, dont il n’a pu recouvrer le tarif en totalité ou en partie, à condition qu’il ait pris toutes les mesures nécessaires pour exiger ce recouvrement.
Les modalités de cette prise en charge par l’Etat sont précisées par décret pris en Conseil des Ministres.
Article 12 : En dehors des cas d’urgence, aucun patient ne peut être accueilli et recevoir des soins dans un établissement hospitalier public sans l’accomplissement préalable des formalités administratives et financières.

Il suffit de mettre cette loi en application pour apporter la solution à tout le peuple en dangereux.

Aboubacar Sidick Fomba président du parti ADEPM/COCIREM.

Source: Malijet.co

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