Ok, merci pour la précision, je tacherais de ne plus te taguer sur les vidéos de Ras Bath, entre, il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de vérités. Je partage l’analyse, GMT a détruit l’armée en faisant la promotion des médiocres officiers félons et qui ont fini par le déposer un 26 mars à travers une révolution de palais, en détournant ainsi la victoire du peuple.
Je remercie mon fiston Ras Bath pour les vérités brutes qu’il distille à travers les réseaux sociaux. Le CMLN en déposant l’instituteur Modibo Keïta a commencé à régler leurs comptes avec les enseignants en les humiliants à travers leur syndicat, ceux-ci par réactions ont transformé leurs classes en tribunes politiques, en transformant leurs élèves et étudiants en pseudo-révolutionnaires, en muant ainsi ceux-ci en acteurs violents de la chute de GMT.
Après le 26 mars 1991, les pseudo-révolutionnaires ont laissé l’AEEM siéger au sommet de l’Etat, c’est ainsi que la violence et les gros mots qui amplifient aujourd’hui les maux de l’Etat voyou du Mali sont devenus un mode de gouvernance et c’est cette génération AEEM à travers mon ancien étudiant Moussa Timbiné et Ras Bath qui est en train d’affecter et d’infecter les institutions de la République.
J’assume à la place de mes collègues enseignants leur grande part de responsabilité dans le chaos actuel, pour transmettre mes cours de mathématiques, il m’arrivait de temps en temps d’utiliser des gros mots pour faire comprendre certains grands théorèmes. J’en profite pour citer mon Professeur Dioncounda Traoré qui écrivait au bas de ses sujets d’examen : “Tout le monde peut se tromper dit le hérisson en descendant d’une brosse à cheveux”. Avant de changer le système politique, votons en 2018 pour le candidat qui va refondre totalement le système éducatif.
Pour le moment, on ne peut que prendre notre Opium et notre Whisky pour gérer au quotidien le Mali bas, en attendant qu’il redevienne le Maliba. C’est la faillite des religieux et des enseignants qui est en train de plonger le Mali dans le trou noir au point où on se laisse happer par celui des secrétaires.
A.H.A.
Source: Le Reporter