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Les règles du jeûne pour les femmes : l’acte sexuel est strictement interdit à l’exception des baisers et mots doux…

Durant le mois de Ramadan, la femme doit mettre en discrétion sa féminité apparente, à savoir son maquillage, son parfum, son aspect vestimentaire et autres accessoires, dans le simple but, de ne pas attirer le regard des hommes pendant cette période sacrée. Afin que les femmes soient prêtes à ne pas rompre les règles du jeûne, nous vous présentons ici quelques réponses à vos préoccupations.

Le maquillage

Pendant le mois de Ramadan, le maquillage est considéré comme indésirable car c’est un moyen d’attirance et de séduction. En  revanche, le Kohl ne rompt pas le jeûne, mais il est préférable de le faire le soir. La même règle s’applique pour ce qui est du savon, des crèmes et tout ce qui a un rapport avec l’épiderme.

L’usage de la pilule pendant le Ramadan

Certaines femmes prennent volontairement des pilules contraceptives pour empêcher les règles, et ceci, afin de ne pas avoir à rattraper les journées non jeûnées après le mois de Ramadan. Cette méthode, selon les savants, est opposée à la Chariâa. Le cycle mensuel contient une sagesse connue d’Allah. Elle s’allie harmonieusement avec la nature féminine. Si on empêche ce cycle d’avoir lieu, il est certain que les conséquences en seront néfastes pour le corps de la femme. Or, le Prophète Sidna Mohamed, prière et salut d’Allah soient sur lui, a dit : «Ne causez pas de tort à autrui et ne subissez pas de préjudice.» La femme qui a ses menstrues ou ses lochies ne doit pas jeûner. Si l’écoulement s’arrête avant le lever du soleil, son jeûne est valide même si elle ne fait pas les grandes ablutions avant le lever du soleil. Si l’écoulement s’arrête après le lever du soleil, la femme doit s’abstenir de manger (par respect) et rattraper ce jour ultérieurement.  Il est préférable de rattraper les journées non jeûnées avant le mois de Ramadan prochain.

Les relations homme-femme

Ainsi, les relations entre l’homme et la femme sont limitées pendant la journée. L’acte sexuel est strictement interdit à l’exception des baisers et des mots doux échangés entre époux qui sont permis. Aïcha, l’une des femmes du Prophète, disait que : «Le Prophète avait l’habitude d’embrasser et de toucher ses femmes lorsqu’il jeûnait, et il était le plus apte à contrôler ses désirs». Pourtant, ces actes sont déconseillés s’il y a un faible contrôle de soi.

La femme enceinte ou qui allaite

Il est permis à la femme enceinte ou qui allaite de ne pas jeûner si elle craint pour sa santé ou celle de son bébé. Mais, cette autorisation exige que la femme rattrape les jours manqués plus tard lorsque sa santé lui permettra. Elle n’a pas à payer de compensation.

Nanaïssa KOUNTA (Etudiante en Egypte)

Mois de Ramadan : la misère des prostituées et le business des truands 

Le temps de Ramadan invite à relire des textes prophétiques s’insurgeant contre les prostitutions qui minent nos existences. En effet, la prostitution révèle les contradictions qui habitent nos sociétés et la tartuferie qui les maquille. S’arrêter sur les blessures profondes de ceux et celles qui n’ont que leur corps à vendre, ne saurait nous dispenser de toute lucidité sur les valeurs que nous monnayons chaque jour. La prostitution nous concerne tous.

Si la société jette l’opprobre sur certains trottoirs, elle décrète que d’autres font partie de ce qu’on appelle des belles carrières. En ce mois de Ramadan, mois de jeûne, de pénitence, de prières et de bénédictions pour tout bon musulman, nous sommes donc à une période très critique du point de vue économique. La majeure partie de nos compatriotes tirent le diable par la queue et vivent au jour le jour à cause de la cherté de la vie qui s’explique par la hausse vertigineuse des denrées de première nécessité, à savoir le riz, le sucre, l’huile de palme, l’huile végétale, la farine…

En fait, dans les différents marchés de Bamako et ceux de l’intérieur du pays, les prix ont commencé à doubler, sinon à tripler, malgré les assurances que l’Etat avait données quant au maintien du prix des denrées de première nécessité à la normale. Les citoyens se demandent alors comment joindre les deux bouts au cours de ce mois de pénitence et nombreux sont ceux qui pointent un doigt accusateur vers les commerçants qui cherchent à en tirer d’énormes profits.

De toutes les façons, les «maquisards se cherchent» actuellement et du coup, ce sont les professionnelles du sexe qui en souffrent énormément. Pas de «clients» pour le moment et alors, elles sont obligées de se donner aux premiers venus. Et à quel prix ? Dérisoire ! C’est donc un temps mort pour elles. En attendant qu’elles reprennent vigoureusement leurs «activités» après ce mois de Ramadan, au grand dam de nos us et coutumes !

L’heure du bon business pour les truands

Le jeûne, que les musulmans observent pendant le mois de Ramadan, est une occasion rêvée pour certains truands, attirés, tels des vautours, par le fumet des repas des heures de rupture. Ils ne sont pas de la religion, mais à chaque de Ramadan, ils prennent prétexte de leurs relations d’amitié, pour se fendre d’une sympathie fictive, en décidant d’observer le jeûne avec leurs amis ou proches. Mais en réalité, et même si certains d’entre eux sont parfois sincères, bon nombre d’entre eux ne se préoccupent d’aucune privation, tel que prédit par le Saint Coran. Ils ignorent ainsi la promesse faite à leurs amis ou proches, s’alimentent en catimini et, à l’heure de la rupture, ils sont parmi les premiers arrivés, prennent part au festin, et l’hypocrisie se poursuit, mais évidemment sous les yeux d’Allah le Tout-Puissant.

Bruno E. LOMA

 

Source: Le Reporter

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