La Mauritanie et le Rwanda ont exprimé jeudi, leur préoccupation face aux risques d’escalade de la violence dans plusieurs pays africains, notamment dans la région du Sahel et des Grands Lacs.

Selon un communiqué publié en marge de la visite qu’a effectué le président rwandais, Paul Kaghame, dans la capitale, Nouakchott, où il s’est entretenu avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.

Les deux présidents ont appelé à la nécessité d’élever le niveau de soutien de la communauté internationale au G5 Sahel, dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme ainsi que dans sa quête pour la construction d’un développement global et durable.

Ils ont également souligné l’importance d’une réforme globale du système des Nations Unies, y compris du Conseil de sécurité, d’une manière qui assure une représentation équitable des États membres et reflète la réalité géopolitique actuelle (l’influence de la géographie sur la politique).

Plus tôt jeudi, le président rwandais a conclu une visite officielle de deux jours en Mauritanie pour discuter des questions africaines et internationales d’intérêt commun.

Plusieurs pays africains, en particulier le Mali et le Burkina Faso, assistent à une escalade de la menace d’organisations terroristes telles que Daech, Al-Qaïda et Boko Haram, tandis que des observateurs estiment que la propagation de la pauvreté et des troubles politiques dans ces pays constituent un environnement propice pour les coups d’État.

Le Groupe Africain du Sahel est un groupement régional qui comprend la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger.

Le bloc vise à renforcer la coordination et la coopération pour faire face aux défis sécuritaires et économiques, attirer des fonds et des investissements étrangers pour réaliser le développement, créer des opportunités d’emploi et construire l’infrastructure nécessaire à l’avancement des États membres, comme le bloc se définit.

*Traduit de l’arabe par Malèk Jomni