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Les potins de la semaine

Renouvellement du bureau de la sous-section RPM de bagadadji Sur fond de contestation !

A la veille du renouvellement du bureau de la sous-section RPM de Bagadadji, des loubards ont fait irruption dans la famille de Zoumana Touré, en proférant des menaces et injures et s’en sont pris à toute personne trouvée sur leur chemin. Cet incident, selon le procès-verbal de réunion, a eu lieu dans la nuit du 18 août 2014.

 pancarte parti rassemblement mali rpm

La sous-section du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) de Bagadadji a procédé au renouvellement de son bureau le 18 août 2014. Le procès-verbal de réunion rapporte que lors de ce renouvellement, Youssouf Coulibaly fut mis en minorité.  C’est ainsi que le lendemain 19 août 2014, dans la journée, ce dernier a  remis  la liste d’un bureau parallèle à Mamadou Doumbia à qui il a proféré des menaces de mort au cas où celui-ci ne validait pas ladite liste.

En outre, ledit PV rapporte que dans la nuit du renouvellement du bureau, des individus ont fait irruption dans la famille Touré, proférant des injures et s’en sont pris à toute personne rencontrée sur leur chemin. Ces opérations étaient dirigées par des loubards connus de la police, tels que Papou dit Salopard, Soumaïla Traoré, Bourama Traoré et Fousseyni Gning.

C’est ainsi qu’’ils ont donné des coups, lancé des gaz lacrymogène, soutiré de l’argent (62.000 FCFA) et emporté les documents de la réunion. Dans ce désordre, il s’est avéré que Nassira Bagayoko a perdu de l’argent et des bijoux. Procès-verbal de cet incident a été dressé par les services de l’Etude de Me Sylvain M. Keïta. L’huissier de justice a dressé ce qui suit: « A notre arrivée sur les lieux, nous avons vu un flacon de gaz lacrymogène de couleur noire, portant l’écriture : Anti-agression, déposé dans la cour».

Affaire des 309 déguerpis de kalabambougou : Le procès du clerc Moussa Keïta et autres s’ouvre demain

Le tribunal de la Commune IV du district de Bamako doit en principe se pencher sur ce dossier qui a connu un rebondissement spectaculaire depuis la visite du ministre de la Justice sur le site des 24 hectares litigieux, le 5 août dernier. L’on se souvient qu’au cours de cette sortie, Me Mohamed Ali Bathily avait ordonné l’arrestation du clerc Moussa Keïta de l’Etude de Me Alou Keïta (à la retraite).

S’en est suivi l’interpellation de Sidiki Djiré, Secrétaire général du Comité syndical du Cnam, Alpha Keïta, conducteur de Bulldozer, Youssouf Bengaly de l’Institut géographique du Mali et deux malades blanchis de la lèpre. Si les anciens malades de la lèpre avaient été élargis, tous les autres ont été placés sous mandat de dépôt quelques jours après leur interpellation.

Par ailleurs, il est bon de rappeler que dans le cadre du même dossier, deux jeunes individus armés, empêchant les déguerpis d’accéder au site litigieux, avaient été arrêtés et remis à la justice. Il appartient donc au tribunal de la commune IV d’examiner ces deux aspects ce mardi 2 septembre 2014.

Mody NDIAYE charge FILY : «Notre assemblée n’est pas bancale»

Un véritable jeu de ping-pong, voila à quoi, se sont adonnés l’honorable Mody Ndiaye et la ministre Fily Bouaré, ce lundi, après que la seconde ait traité l’assemblée d’institution bancale. Le député a riposté vigoureusement auprès du président de l’assemblée afin qu’elle retire son mot qu’il trouve très déplacé envers l’assemblée nationale. Toute chose que cette dernière a faite. Avant, les deux se sont tiraillés sur des jeux de mots, lorsque l’élu a tenu à donné une définition de l’expression ‘’ratio’’ au ministre.

Tous les deux économistes, ils se sont longtemps tirés dessus à boulet rouge avant que les députés de la majorité ne se mêlent de la danse pour défendre la ministre RPM visiblement aux abois face à un économiste chevronné.

Financement de la campagne de Sarkozy : Foutanga ‘’Babani’’ Sissoko, un sérieux témoin

Selon la Lettre du Continent n° 688 du 27 août 2014, outre l’ex DG d’Air Mali, Cheick Amadou Bany Kanté, un second ressortissant malien est visé par la demande d’entraide judicaire que Paris vient de transmettre au Mali dans le cadre de l’instruction sur le financement présumé de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007 par Mouammar Kadhafi. Il s’agit de Foutanga ‘’Babani’’ Sissoko, ex-patron de la compagnie Air Dabia dont les A-310 flambant neufs sillonnaient l’Afrique et le Moyen-Orient à la fin des années 90.

Installé à ses heures de gloire à Banjul, siège de sa compagnie, et sollicité par de nombreux dirigeants africains, cet homme d’affaires sulfureux était rentré précipitamment au Mali où il a réussi à se faire élire député, alors même que plusieurs polices, dont le FBI, étaient à ses trousses en raison de son implication dans des affaires d’escroquerie en Floride et aux Emirats arabes Unis. Depuis, il s’est retiré dans son village natal situé près de Kayes.

Train de vie de l’Etat : Les déplacements du gouvernement réduits de 300 millions par mois

C’est le ministre de l’économie et des finances qui l’annonce face aux élus de la nation. Selon elle, aujourd’hui l’Etat a besoin d’argent, et pour ce faire, les déplacements des membres du gouvernement seront réduits. Cela permet de faire une économie de plus 300 millions de nos francs. Cette mesure, selon certains, est vraiment salutaire surtout lorsqu’on sait que la majeure partie de ces déplacements sont inutiles car ils permettent juste au ministre et sa suite pléthorique de réclamer des per-diem faramineux au pauvre contribuable alors que leurs missions pour la plupart sont  d’ordre politique et privé au lieu de servir l’intérêt général.

 

 FILY et l’avion présidentiel : «Je veux mettre fin à ce débat»

Après le président de la République, le Premier ministre, le ministre Mamadou Camara, voila super Fily « l’excellente gardienne de nos maigres ressources » qui tente le jeu d’explications devant l’hémicycle quant à l’avion présidentiel. Elle a failli y laisser « des plumes » mais a su se tirer des griffes de Mamadou Hawa Gassama, non pas sans difficultés. Elle a même oublié son écharpe qu’elle aime tant exhiber.

Contrairement à ses prédécesseurs, Super Fily est beaucoup plus convaincante. Elle soutient qu’elle répond à cette question pour la dernière fois, que l’avion a couté 20 milliards de francs qui se décomposent comme suit : les frais d’achat, de livraison, d’assurance et de dédouanement. Donc, en tout et pour tout il a couté 20 milliards dont 18,6 milliards ont déjà été transférés du trésor public. Alors que le paiement devait se faire, selon ses prédécesseurs, sur une période de 4 ans. Ne serait-ce pas la raison pour laquelle le FMI a une dent contre le peuple malien ?

Prière à la grande mosquée pour les pourparlers  : La République au bord du délire !

Dépassé dans l’exercice de ses missions de président de la République, sans programme ni vision, IBK se perd dans les illusions. La preuve, à la veille de la reprise des pourparlers avec les groupes armés du nord, il a appelé toutes les confessions religieuses à implorer Dieu afin que les conclusions de la rencontre soient favorables.

Décidément, on aura tout vu avec le pouvoir d’IBK. Après les dénonciations de la mauvaise gouvernance, la corruption et le népotisme, le comble est arrivé le vendredi 29 août 2014. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta est tombé dans l’hallucination. A sa demande, les hauts responsables de l’islam au Mali ont tenu une grande prière à la grande mosquée de Bamako à laquelle IBK lui-même a pris part.

Si une chose est de gagner les élections, une autre est de pouvoir bien gérer le pays en s’efforçant de donner satisfaction à tous les compatriotes.  Car le nombre de voix qui vous portent au pouvoir, fut-il plus de 77%, ne suffit pas. Il faut que  les choses  bougent. Sachant qu’elles ne bougeront pas d’elles-mêmes, le président de la République doit avoir une vision rationnelle et raisonnable.

Mais l’acte qu’il vient de poser ne rassure guère. Il conforte la thèse de ses détracteurs qui affirment que l’espoir cède la place au désespoir. Car le dogmatisme dans lequel le Président est désormais plongé est une tentative désespérée à trouver la solution à une équation qui lui dépasse par le Tout Puissant Allah.

Sans donner l’impression de s’opposer au fait d’implorer Dieu,  notre cher Président doit se rappeler qu’on ne peut pas construire un pays avec les incantations, comme le disait un confrère pendant la campagne présidentielle. Il doit également se souvenir que, malgré les prières des mêmes imams et tous les fidèles musulmans ainsi que d’autres religions, le pays n’a pas échappé à l’occupation djihadistes.

Il a fallu l’intervention de la France, pour sauver  la République. Malgré les prières de toutes les confessions religieuses, nos soldats ont continué à enregistrer  défaites. La dernière en date, qui a le plus marqué les esprits est la déroute de l’armée à Kidal le 21 mai 2014. Cette déroute a poussé IBK à la déraison.

Est-il utile de souligner que nos adversaires sont autant des musulmans que nous. Si les prières pouvaient nous faire gagner une partie, on peut imaginer que Dieu est pour le moment du côté du Mnla et ses alliés islamistes et trafiquants de tout genre, car ils n’arrêtent pas de remporter succès après succès sur l’armée malienne. Il est temps de revenir à la raison. Pour ce faire, il faudra chercher la solution au niveau de l’équipement et de la formation des militaires.

A défaut, puisque tout l’argent a été investi dans l’avion, nous devons  bien ficeler et étudier à fond le document de base de négociation tout en armant nos représentants aux pourparlers.

Sinon, jusqu’à présent, on a l’impression que nos prières ne sont pas exaucées. Car, après avoir  imploré le Tout Puissant pour l’abondance des pluies, nous avons fini par acheter des avions «provocateurs» de pluies.

Oumar KONATE

Source: Le Prétoire

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