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Les poissonnières de Bamako : ces dames aux mérites multiples

A Bamako, elles sont nombreuses ses dames qui se lèvent à l’aurore tous les jours pour aller chercher du poisson chez leur fournisseur, afin de venir approvisionner les marchés de leur quartier respectif. Ces poissonnières que nous croisons chaque matin dans les Sotrama, avec leurs cartons de poissons ou des bassines remplies de poissons de mer bien surgelés, sont des femmes battantes qui ont un vrai talent pour écouler leurs marchandises.

Dans le Sotrama que j’ai emprunté ce jour en me rendant au service, j’ai eu la chance d’échanger avec Mariam Konaté, une de ses dames qui fait le parcours du combattant pour satisfaire sa clientèle. Habillée en pantalon sur lequel elle avait attaché son pagne, avec pour haut une vielle robe rouge. A son épaule gauche, elle portait un petit sac marron en bandoulière qu’elle utilise comme garde monnaie.

Arrivée au marché de Niamankoro, Mariam descend du Sotrama et part prendre sa commande auprès de son fournisseur. Sous son hangar, est posée juste une table, où elle étale les poissons en tas selon les variétés de poisson. A peine installée, que les premiers clients commencent à se signaler. Après avoir servi un client Mariam nous parle un peu de son travail.

« Je suis poissonnière il y’a de cela plusieurs années. C’est une activité commerciale comme tout autre et je gagne dignement ma vie. Et avec le temps, j’ai pu fidéliser ma clientèle. Je vends le poisson de mer qui est exclusivement importé, car de nos jours ce poisson est plus accessible et moins cher que le poisson local. Les prix sont fixés en fonction du type de poisson. Là nous avons des carpes qui sont vendues a 1200 FCFA le kilogramme, il y a aussi les poissons rouges qui sont vendues au même prix. Les Chacha sont cédés à 1000 FCFA le kg… »

Malgré que cette activé lui permette de gagner sa vie, tout n’est pas rose pour notre brave dame. « Aujourd’hui, je remercie Dieu, je gagne bien ma vie. Mais je sens le poisson en longueur de temps. En plus, nous sommes assez nombreuses à exercer ce commerce dans ce marché, donc toutes les astuces sont mises en œuvre pour fidéliser le client et attirer de nouveaux clients. Moi par exemple, j’écaille les poissons et éventre gratuitement le poisson pour mes clients », conclu Mariam avant de continuer avec ses clients.

ADAM DIALLO

Souce: Bamakonews

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