« Notre volonté de renforcer le partenariat avec l’Afrique n’est pas liée à des tentatives de surpasser quelqu’un », a écrit le magazine, en citant les propos faits par M. Blinken en Afrique du Sud. Malgré cela, la Russie a été mentionnée sept fois par le secrétaire d’État américain et la Chine accusée par lui de tentatives de « détériorer les relations des États-Unis avec les populations et gouvernements des pays africains », a fait remarquer Foreign Policy.

Comme l’a auparavant noté le quotidien Wall Street Journal, les relations des États-Unis avec les pays d’Afrique se sont détériorées sous l’administration Trump. M. Blinken aura donc du mal de les relancer et de « gagner de l’influence » dans la région après la visite en Afrique du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. L’absence « d’une volonté d’adhérer à la rhétorique de l’Occident » est un signal d’alarme pour Washington, sont convaincus les experts du Wall Street Journal.

Lors de sa tournée en Afrique fin juillet, le chef de la diplomatie russe a remercié les gouvernements des pays africains pour ne pas avoir adhéré aux sanctions occidentales contre la Russie, en pointant du doigt la responsabilité de l’Europe et des États-Unis dans la hausse des prix des produits alimentaires et en proposant à l’Afrique d’acheter du pétrole russe.

Source : Actu Cameroun