La prestation des orchestres Bama Saba du district de Bamako et le Kanaga de Mopti, le vendredi 07 Juillet 2023, à l’Alliance Franco-malienne de la Venise malienne a marqué le début de la compétition des orchestres modernes de la biennale artistique et culturelle Mopti 2023. C’était devant les ministres de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme du Mali ; de la communication, des arts et de la culture du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ainsi que le gouverneur de la région de Mopti.
Les orchestres Bama Saba (trois caïmans en Bambara) et Kanaga de Mopti ont gratifié le public d’un spectacle inouï à travers des morceaux savamment raccommodés. Ils ont revisité les répertoires musicaux des deux localités tout au long de la soirée. Les deux orchestres ont émerveillé les mélomanes, avec des sonorités puisées dans l’essence de la culture malienne dans son ensemble. Les prestations maitrisées de ces deux orchestres ont permis de faire découvrir aux spectateurs la place qu’occupent les orchestres dans le rayonnement de la culture d’un pays. Vêtus en tenue traditionnelle, les chanteurs, de par leurs voix captivantes, ont interprété, entre autres, des morceaux en Bambara, peul, bozo, Bwa, sonrhaï tout en rappelant aux Maliens que leur riche culture demeure un lien de brassage et qu’ils ne doivent point oublier qu’ils sont unis à jamais à travers celle-ci. Qu’ils se donnent la main pour relever ensemble tous les défis qui se dresseront sur leur chemin pour l’émergence du Mali. Ce moment de partage a été salué par le ministre du Burkina Faso pays invité de la biennale artistique et culturelle Mopti 2023 qui a fait savoir que la musique est le langage universel qui réussit à franchir les barrières entre les peuples ». Il est a précisé que l’orchestre moderne est noté sur 30 points et est doté d’un montant de 3 250 000 FCFA. L’orchestre qui arrivera en première position empochera la somme de 1 500 000FCFA ; 1 000 000 pour le deuxième et 750 000 FCFA pour le troisième.
Moussa Samba Diallo, envoyé spécial
Source : Le Républicain