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Les Nations Unies veulent imprimer un nouvel élan à l’Accord pour la Paix

Une délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies est arrivée à Bamako, le 22 mars, pour une visite officielle de deux jours au Mali. La délégation des 15 ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité était conduite par les Ambassadeurs François Delattre de la France, Christoph Heusgen de l’Allemagne, et Kacou Houadja Léon Adom de la Côte d’Ivoire.  Pendant leur séjour, les Ambassadeurs ont rencontré, à Bamako, les autorités maliennes et les différentes parties signataires de l’Accord, les acteurs nationaux et internationaux, ainsi que les partenaires de l’État malien et de la MINUSMA. Samedi 23 mars, ils ont animé une conférence de presse à l’hôtel Sheraton.

Cette mission de haut niveau a essentiellement pour but d’évaluer la mise en œuvre des mesures prioritaires mentionnées au paragraphe IV de la résolution 2423 (2018) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui donne mandat à la MINUSMA. Ces mesures vont de la tenue des élections, à la participation égale et effective des femmes dans les mécanismes prévus par l’accord, l’avancement du processus de décentralisation ; la mise en place effective des administrations intérimaires ; l’avancement des opérations de cantonnement et de désarmement ; la pleine opérationnalisation des unités mixtes du mécanisme opérationnel de coordination (à Gao, Kidal et Tombouctou). Les ambassadeurs discuteront également des engagements contenus dans le Pacte pour la paix, signé entre le Gouvernement du Mali et les Nations Unies. François Delattre a félicité des progrès dans la mise en œuvre de l’accord, en l’occurrence, la tenue des élections et la décentralisation. Il a toutefois souhaité l’accélération de la mise en œuvre de l’accord et le déploiement de l’armée dans tout le pays. Pour imprimer un nouvel élan à l’accord, il a proposé une nouvelle feuille de route  «  réaliste, contraignante et centrée sur un nombre de priorités limitées pour nous permettre d’aller de l’avant. » Pour le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Mahamat Saleh Annadif, la décrispation politique actuellement au Mali est un bon signe. Il a  souhaité que cette décrispation puisse aboutir à un consensus. L’attaque d’Ogossagou a été mentionnée par les conférenciers qui l’ont vivement condamnée. Concernant le centre du pays, ils ont tous condamné les attaques et recommandé la réconciliation entre les communautés.
B.D. 

Source: Canard Déchainé

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