Comme lors de ce premier tour du 24 novembre, ce vote du second tour sera placé sous étroite surveillance des forces internationales et maliennes, en raison des menaces terroristes qui continuent de planer sur le pays.Pas plus tard que le mardi 10 dernier, 19 éléments de groupes djihadistes ont été tués dans la région de Tombouctou (nord-ouest) par la force française déployée en janvier au Mali.

Selon une source sécuritaire malienne, le même dispositif qui a permis le bon déroulement du scrutin du 24 novembre sera reconduit avec quelques légers réaménagements.

Par ailleurs, plusieurs organisations internationales et nationales, qui étaient présentes lors du premier tour, ont annoncé la reconduction de leur dispositif de supervision pour ce second tour.

Il s’agit notamment du Comité Interparlementaire de l’Union économique monétaire ouest-africaine (CIP-UEMOA) qui a fait procéder depuis dimanche 8 décembre au déploiement de ses vingt observateurs dans le pays.

La CEDEAO a parallèlement annoncé le déploiement de 50 observateurs, la Mission électorale de l’Union européenne celui de 90 observateurs et le Réseau ONG d’Appui au Processus électoral au Mali (APEM) celui de 3.700 délégués.

Dix circonscriptions ayant choisi leurs 20 députés dès le premier tour, le vote pour ce second tour va concerner les seuls candidats et listes de candidats arrivés aux deux premières places dans les 45 circonscriptions du pays.

Il devrait parachever la configuration du nouveau parlement et marquer un nouveau départ démocratique pour le Mali après le coup d’Etat du 22 mars 2012.