Lors de la 3ème conférence nationale de son parti, Yèlèma, l’ancien Premier, Moussa Mara et Président dudit parti, a exprimé son inquiétude sur la tenue des élections de 2018 sur toute l’étendue du territoire national.« Que 2017 soit enfin l’année du retour de l’Etat sur le terrain, partout ! Qu’en soit le prix ! Sans cela, il n’est pas envisageable d’organiser les élections régionales et locales partout sur le territoire. Sans cela, les élections générales de 2018 seront elles-mêmes menacées », a-t-il ajouté.
C’est ainsi que l’ancien Premier ministre a souligné : « Nous devons presser les pas vers la mise en œuvre entière de l’Accord de paix en ayant comme point de mire la présence effective et sécurisée de l’administration partout. Les forces de sécurité, l’administration du territoire, la justice, les services sociaux doivent tous réoccuper les zones désertées et faire en sorte que de Taoudenit à Dinangourou, de Nara à Inekar en passant par tout le Centre, l’Etat malien fonctionne de nouveau au service des citoyens ».
S’agissant de la question des flux migratoires et de la diaspora, le Président de Yèlèma pense qu’il faut protéger les compatriotes maliens dans leurs pays de résidence. Après avoir exprimé son refus de participer sous quelque forme que ce soit à l’expulsion de maliens de l’extérieur, Moussa Mara a ajouté : « Notre pays doit travailler à arrêter le flux des départs dans l’illégalité. Aucun pays ne doit accepter de voir mourir par centaines ses enfants comme cela se produit dramatiquement sous nos yeux aujourd’hui ».
L’ancien Premier ministre a enfin réitéré le soutien de son parti au Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.
Source : Koulouba.com